Flashpoint Beyond
Point(s) fort(s) :
Un scénario bien ficelé...
Point(s) faible(s) :
One shot mais pas tant que ça.
Batman/Thomas Wayne se “réveille”, en vie donc, et dans l’univers de Flashpoint que Flash était censé effacer pour rétablir la ligne temporelle “normale”. Et notamment, une ligne où ce n’est pas Bruce qui est mort mais ses parents, faisant de lui le Batman. À la recherche de réponses, Thomas Wayne va arpenter le monde (dévasté) de Flashpoint.
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Editeur : Urban Comics
Le retour de Thomas Wayne
Flashpoint Beyond a commencé par une déception pour moi. Je m’explique. Je suis un peu moins l’actualité dernièrement, et encore moins la VO. Ces derniers mois, Urban Comics a publié les nombreux récits autour de l’évènement Flashpoint qui avait redessiné l’univers DC il y a un peu plus de 10 ans. Alors, quand j’ai vu le titre Flashpoint Beyond, la première idée en tête, c’était que j’allais lire du Batman Beyond dans la continuité de Flashpoint.
Un coup d’œil au synopsis me fait redescendre, mais pas trop bas. Nous sommes dans l’univers Flashpoint, où Batman/Thomas Wayne se “réveille”, en vie donc, et dans un univers que Flash était censé effacer pour rétablir la ligne temporelle “normale”. Et notamment, une ligne où ce n’est pas Bruce qui est mort mais ses parents, faisant de lui le Batman. À la recherche de réponses, Thomas Wayne va arpenter le monde (dévasté) de Flashpoint.
Un monde rebâti ?
Derrière Flashpoint Beyond, on trouve Geoff Johns. L’architecte de Flashpoint et Doomsday Clock est accompagné au scénario par Jeremy Adams et Tim Sheridan. Et si je précise Doomsday Clock, c’est qu’on en retrouve quelques impacts dans le récit. Mais pas que. Johns est connu pour être un amoureux de la continuité, parfois même trop, et de nombreuses références se glissent dans le récit. Cela pourrait d’ailleurs être un frein à la lecture. Mais même s’il me manquait des billes par endroit – notamment sur les derniers évènements de la continuité, je ne suis pas à jour, le récit est construit de sorte que ça ne gène en rien sa lecture. Et comme d’habitude chez Urban Comics, un édito permet également de se mettre au parfum de différentes informations et évènements. Finalement, la seule lecture de Flashpoint s’avère réellement nécessaire pour appréhender le récit.
Tour du monde
J’ai beaucoup tourné autour du récit, mais qu’en est-il réellement ? Comme le pitch le laisse suggérer, nous retrouvons un Batman un peu enquêteur. C’est d’ailleurs assez intéressant à lire, avec un Thomas Wayne loin des talents de Bruce. Thomas Wayne reste plus fonceur que réfléchi, et cela enlève l’aspect polar qu’on aurait attendu avec le Batman “originel”, plus détective. Ici, les scénaristes ont de quoi justifier un titre assez bourrin. Batman de Flashpoint n’hésite pas à rentrer dans le tas et même s’il aspire à être moins expéditif, à l’image qu’il a du Batman de son fils, le relationnel avec les autres est plus difficile.
Et du monde, nous en croiserons dans ce récit. Les auteurs nous font réellement visiter toute la galerie possible des personnages de Flashpoint. Si cela garde un côté “exposition des personnages dans ce monde”, l’ensemble du casting s’intègre bien dans le récit. Et il faut avouer que c’est toujours plaisant de visiter cet univers alternatif et voir comment chacun et chacune ont été modifiés.
Et du monde autour
Toutefois, le monde de Flashpoint n’est pas la seule intrigue. Nous avons également un mini-histoire en bordure, au sein de la continuité courante. Batman magouille dans le dos des Maîtres du Temps, pour permettre à l’univers Flashpoint de tenir. Sans doute la partie la plus difficile pour moi. Puisque n’étant pas à jour sur les derniers évènements et personnages introduits, ça demandait un peu plus d’acceptation.
Du côté des dessins, nous avons de nombreux artistes aux crayons : Eduardo Risco, Xermanico, Mikel Janin, Gary Frank. Je m’en suis rendu compte en écrivant cette chronique seulement. Sur la couverture, seul Xermanico et Mikel Janin sont mentionnés. Et sur le site d’Urban Comics, ce sont juste Xermanico et Eduardo Risso. Bref. Il n’en reste que les changements de dessinateurs n’impactent jamais la lecture du récit. L’ensemble reste harmonieux, et je serais incapable de dire qui a dessiné quelle planche. Bon, je suis pas non plus le meilleur candidat pour cet exercice, mais honnêtement, la lecture n’est jamais gênée par un quelconque changement de style.
Peut-être difficile à placer dans la chronologie et parfois complexe à suivre, Flashpoint Beyond reste un titre que j’ai paradoxalement apprécié de lire. On retrouve l’univers de Flashpoint qui se voit transformer et prend une certaine dimension dans ce récit, en se mêlant à l’univers “principal”. Geoff Johns fait son Geoff Johns à la perfection, continue le chemin qu’il a en tête, mais en s’intégrant à ce qui se fait autour et en plaçant des petites références.
Ils ont kiffé :
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Note : ce comics a fait l’objet d’un service presse.
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