Flashpoint édition 10 ans
Point(s) fort(s) :
Un récit toujours aussi frais.
Point(s) faible(s) :
Un univers qui demande à être exploré.
Cette édition marquant les 10 ans de Flashpoint est une belle édition, dont on aurait peut être souhaité un peu plus de travail éditorial. La version crayonnée est des plus agréables pour admirer le travail de Andy Kubert. Du côté du récit, il reste toujours plaisant à lire dix ans après.
:
:
:
:
Editeur : Urban Comics
Rendez-vous il y a dix ans.
Urban Comics a décidé de célébrer les 10 ans de Flashpoint à travers différentes publications. Évènement de l’année 2010, ce récit a transformé l’univers de la Distinguée Concurrence comme cela n’avait plus été vu depuis la fin des années 80. Au programme des publications, le prélude à la saga, des recueils des tie-ins sur cet univers, et celui qui nous concerne ici, le récit Flashpoint en lui même.
Retour vers le passé.
L’univers DC comics a connu plusieurs “crises majeures” au cours de son long parcours éditorial, visant toujours à remettre son univers au goût de l’époque. Impossible d’oublier la plus impactante : Crisis on Infinite Earths. Publiée en 1985, elle avait pour objectif de simplifier cet univers en gommant les principes de Terres parallèles/alternatives. Si Infinite Crisis remet en place le principe de multivers en 2005, c’est en 2010 que l’Univers DC va réellement être rebousculé avec Flashpoint. Fer de lance vers l’âge de la Renaissance de l’univers DC.
Barry Allen était l’homme le plus rapide du monde. Il se réveille pourtant dans un monde où il n’a plus ses pouvoirs et dans lequel sa mère est vivante. Toutefois, derrière la joie de retrouver sa mère vivante, il découvre aussi un monde en plein chaos. La Ligue de Justice n’existe pas. Pire, Atlantes et Amazones se livrent une guerre sans merci pour la domination de la Terre.
Flashpoint, 10 ans = nouvelle édition
Nous avons une culture à célébrer les anniversaires, surtout dans les dizaines. Pour autant, pourquoi rééditer Flashpoint ? Il faut voir que Urban Comics fête également ses dix ans de publication en 2022. Naturellement, l’ordre des choses a fait que cela a permis de commencer ses publication avec Flashpoint et le lancement de l’ère New 52. De plus, ce récit a encore aujourd’hui des échos dans les publications de DC.
Côté publication, en bonne édition anniversaire, Urban propose une version étoffée du récit. On se retrouve ici avec un gros pavé, contenant les 5 numéros composant Flashpoint et le numéro 8 de The Flash servant d’entrée en la matière. Et si en effet six numéros ne suffisent pas à faire un gros pavé, nous avons en réalité l’histoire en double.
En effet, le récit au format classique couleur est doublé de sa version crayonnée. Pour une fois, Urban n’a pas fait dans le simple noir et blanc, mais propose d’admirer le coup de crayon de Andy Kubert ! On retrouvera en bonus ce qui devient une habitude un peu partout : galerie de couvertures et croquis préparatoires. Pour un numéro anniversaire, je m’attendais à un peu plus d’édito que la simple page en entrée de tome pour resituer le récit. Une tribune offerte aux auteurs, des interviews ou des pages commentées auraient, à mon sens, parfaitement complété le récit. Mais les crayonnés, c’est déjà cool ! Ah, et j’ai failli oublier, mais nous avons droit à une couverture holographique, qui justement oscille entre la couverture d’origine et sa version crayonnée. C’est plutôt joli à l’œil !
Et Flashpoint, dix ans plus tard ?
Le récit de Geoff Johns se lit toujours aussi bien dix ans plus tard. Le récit est rapide, nous sommes sur un arc en cinq numéros seulement. Introduit par un numéro de Flash, celui-ci permet de replacer notamment Eobard Thawne/Zoom et (la construction de) son histoire en quelques pages. C’était pour moi la partie la plus confuse, même si la construction scénaristique qui mêle les auto-retcons du personnages sont bien foutus. Le but ici n’est pas spécialement de s’attacher au personnage qui, finalement, n’est que peu présent directement dans le récit. L’arc Flashpoint suit cependant un procédé similaire : il va droit au but. Ça va vite, même pour Flash.
Toutefois, cette vitesse dans le récit suit parfaitement les besoins du scénario. On retrouve vite les différents membres d’une Justice League qui n’existe pas, et l’enjeu nous place à regarder dans la résolution du conflit entre Aquaman et Wonder Woman. Le vrai problème du récit, c’est que nous souhaitons en découvrir plus sur cette Terre Flashpoint. Il faudra pour cela attendre les trois tomes à venir Le Monde de Flashpoint pour cela.
Un dessin toujours top !
Les planches de Andy Kubert sont bien travaillées. Le dessinateur a parfaitement travaillé le design des personnages pour cet univers. On les retrouve autant qu’on prend plaisir à voir les variations. Ainsi, les versions de Batman et Superman se démarquent notamment et ont aujourd’hui encore une certaine aura. Que ce soit les effets de vitesses ou la mise en scène des autres pouvoirs, le niveau est bon. Cependant la découpe des planches restent assez sobre. La taille des cases varie, mais sans aucun débordement. Côté crayonnés, c’est plaisant de pouvoir prendre la mesure du trait de l’artiste avant le travail d’encrage. On se retrouve aussi avec des planches un peu plus grandes, sans leur découpe. Et la magie du crayonné, avec ces marquages, ce travail de fond …
Cette édition marquant les 10 ans de Flashpoint est une belle édition, dont on aurait peut être souhaité un peu plus de travail éditorial. La version crayonnée est des plus agréables pour admirer le travail de Andy Kubert. Du côté du récit, il reste toujours plaisant à lire dix ans après. Le recul ne nous fait que regretter la façon dont s’est terminée l’ère N52 qui en a suivi.
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi
Accueil › Forums › Flashpoint édition 10 ans