GrindHouse Stories : Sweet Home
Point(s) fort(s) :
Un scénario maitrisé.
Des dessins qui collent parfaitement.
Des bonus riches.
Point(s) faible(s) :
Un braquage qui tourne mal, les flics aux fesses, et une balle dans le bide. Qu’est-ce qui pourrait aller plus mal ? Surtout quand on trouve refuge dans la villa d’une parfaite famille bourgeoise américaine. Mais n’est-ce pas ainsi que débutent nombre de scénario avant de tourner au cauchemar ?
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Editeur : Glénat Comics
Une lecture de série B ?
Simple et efficace
Il y a un an, Glénat a lancé un nouveau label : Grindhouse Stories. Dédiée aux univers de genre, la collection a notamment accueilli Amazing Grace et L’agent. Nouveau titre et nouveau genre aujourd’hui avec Sweet Home. D’entrée de lecture, le tempo est donné : nous sommes en pleine course-poursuite entre braqueurs et police. Au cœur de l’action, ça va vite, et les présentations sont rapidement faites. Trop peut être. Il faudra attendre la fin du livre et ses bonus pour découvrir tout le travail de Sébastien Viozat sur l’univers de son récit avec des récits sur le passé de chacun des personnages. Ce choix d’une narration accélérée, immergée dans l’action constante, est toutefois bien mené.
Le cauchemar des paillettes
Salement amoché, l’un des braqueurs a besoin de soins et son cas va scinder le trio. Ne voulant s’encombrer d’un poids mort, Zack abandonne Sally et Ethan sur la route pour poursuivre sa fuite. Plus que la course poursuite, c’est bien là le démarrage de l’histoire, qui va voir notre couple se réfugier dans une villa dans un quartier transpirant la richesse. Toutefois, derrière toute ce luxe, le récit nous montrera les sombres secrets des propriétaires pris en otage. Le scénario a pour moi ce bon goût des films tarantinesques, tels que Une nuit en enfer. Partir d’une situation banale, et renverser ce à quoi l’on s’attend par une histoire haletante ne laissant personne indemne.
Les planches de Kieran participent pleinement à l’ambiance du titre. Que ce soit dans son trait ciselé ou la palette de couleurs assez ternes, on se sent de moins en moins à l’aise au fil du récit. C’est détaillé comme il faut, avec des personnages expressifs. Et si la découpe reste classique dans l’ensemble, certaines pages nous bousculent comme pour nous rappeler de ne pas s’attacher au confort.
Sweet Home est un bon moment de détente. La construction maîtrisée du récit et les planches qui l’accompagnent répondent parfaitement à ce qu’on attend d’un titre estampillé GrindHouse. On regrettera une sensation de trop peu, paradoxalement accentuée par des bonus généreux.
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