Harley Quinn Breaking Glass
Point(s) fort(s) :
Des réinventions respectueuses.
Le jeu sur les couleurs.
Les dessins.
Point(s) faible(s) :
Cette première publication de Urban Link qu’est Harley Quinn Breaking Glass est de très bonne qualité. Le récit est intelligent, pertinent et offre une Harley à laquelle on peut s’attacher facilement, notamment pour le public cible. Mais pas que !
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Editeur : Urban Comics
Harley Quinn’s Drag Race
Avec Harley Quinn Breaking Glass, Urban Comics lance son nouveau label Urban Link. Ce dernier propose des récits orientés Young adult, un public adolescent entre 13 et 18 ans.
Ce récit est scénarisé par Mariko Tamaki dont j’ai déjà parlé dans un Question de Style et dessiné par Steve Pugh. Aimant énormément les deux artistes, j’attendais beaucoup de ce récit. Je n’ai pas été déçu du tout !
Une plongée dans l’univers des drag queens
Ce récit sur Harley Quinn se focalise en effet sur un groupe de drag queens. Harleen arrive à Gotham et va habiter chez Mama, une connaissance de la famille qui dirige un club. Dans le même temps, elle va aller au lycée où elle va rencontrer Ivy, jeune militante écologiste et féministe.
Très clairement, on a affaire à une réinvention des personnages. Et elle fonctionne vraiment bien. Harley est délurée, a son propre vocabulaire et surtout, elle cherche à choisir son destin. Ivy est aussi très agréable à suivre, son tempérament a été affirmé et la présenter comme une force positive fait beaucoup de bien au personnage. Mariko Tamaki a l’intelligence de ne pas la rendre caricaturale. Ses combats éthiques sont à l’ordre du jour et leur rendu dérangera surtout les allergiques aux luttes sociales et environnementales.
L’univers des drag queens est également retranscrit avec un grand respect et on s’attache facilement aux personnages. Pas de clichés ici, cet environnement est traité avec bienveillance. Mama va devoir faire face aux tentatives de rachat des méchants du récit : la famille Kane. C’est d’ailleurs ce qui va révéler Harleen et la transformer en Harley Quinn.
Une histoire d’émancipation
Comme souvent dans les récits Young Adult, c’est une histoire d’émancipation. Une histoire de choix de son destin et de sa vie, alors que le personnage est tiraillé. Ici, c’est exactement le cas puisque Harley va se retrouver prise entre deux combats. Tous deux ont le même objectif à première vue mais les manières d’y arriver sont différentes. L’une cherche à perpétuer la violence systémique, l’autre à trouver une alternative. Deux miroirs déformants, donc, un classique de l’autrice.
Mariko Tamaki prouve son talent de scénariste. Néanmoins, le récit souffre d’un rythme en dents de scie au début. Le scénario prend un peu trop son temps et se disperse avant de trouver sa direction. À partir de là, impossible de décrocher.
Bien entendu, les dessins de Steve Pugh aident à ne pas décrocher du récit. Son utilisation des couleurs est incroyablement intelligente et son trait doux, tout en finesse donne à cette histoire d’émancipation un intérêt supplémentaire.
Bref, cette première publication de Urban Link qu’est Harley Quinn Breaking Glass est de très bonne qualité. Le récit est intelligent, pertinent et offre une Harley à laquelle on peut s’attacher facilement, notamment pour le public cible. Mais pas que !
Ils ont kiffé :
Vous pouvez retrouver Harley Quinn : Breaking Glass chez notre partenaire Excalibur Comics !
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