Hitman Tome 1
Point(s) fort(s) :
La camaraderie
Le ton irrévérencieux
Les touches d'émotions et d'humour
Point(s) faible(s) :
Les couleurs baveuses du premier arc
Tommy Monaghan attend sa cible lorsqu’elle est attaquée par un monstre extraterrestre. Monaghan est lui aussi attaqué. C’est ainsi qu’il obtient une vision à rayons X et la faculté de lire les pensées. Doté de ses pouvoirs, il décide de remplir des contrats placés sur la tête de métahumains.
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Editeur : Urban Comics
Une balle dans la tête
Avec le tome 1 de Hitman, Urban Comics publie un titre important dans la carrière de Garth Ennis. Il s’agit de la dernière grande série du scénariste qui n’avait pas encore connu de publication française. Il était temps !
Le tueur sympa du quartier
Comme souvent avec Urban Comics, l’éditorial replace le contexte. Nous sommes dans les années 90, DC tente de lancer des nouveaux personnages pour surfer sur la vague Image Comics. Tommy Monaghan, alias Hitman, voit le jour dans les pages de The Demon, une série consacrée à Etrigan. Monaghan est un tueur à gages, un peu minable, qui obtient une vision à rayons X et la capacité de lire les pensées.
Le début du tome 1 d’Hitman est plutôt bourrin et à un côté un peu « beauf ». Heureusement, Garth Ennis développe le personnage principal. C’est un tueur avec beaucoup de bagout et un certain code moral. Le scénariste développe également l’entourage de Monaghan. Il met en avant une grande camaraderie entre un groupe de tueurs qui se retrouve au bar Noonan. Chaque personnage a droit à son petit développement, et cela crée quelques moments d’émotions.
Le ton juste
Ennis oblige, le ton est très souvent irrévérencieux. Les super-héros sont souvent ridiculisés. Batman en prend pour son grade. Nightfist est le cliché du super-héros vénère des années 90. Et qu’écrire sur Six-Pack et sa bande ? Les méchants frisent bien souvent la caricature, à l’instar des frères Dubelz. Le scénariste se permet beaucoup de choses, sans jamais aller dans le trash.
La partie graphique est certainement le point qui repoussera certains lecteurs. Le dessin de John McCrea n’est pas beau, néanmoins il a son charme. Il est parfait pour des méchants caricaturaux ou venus de l’enfer. Il fonctionne très bien pour créer des vraies gueules de tueurs. Ainsi que pour les scènes d’action violentes, qui sont nombreuses. Ce n’est pas joli, mais le contrat est plus que rempli.
Hitman Tome 1 monte crescendo en qualité, le temps que Garth Ennis construise le personnage de Tommy Monaghan et son environnement. Lorsque le lecteur a terminé l’album, il est prêt à se lancer dans les trois suivants.
Ils ont kiffé :
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