Hunter Killer Intégrale
Point(s) fort(s) :
Les dessins de Silvestri (si on aime les années 90).
Point(s) faible(s) :
Mais aussi cliché et sans surprise.
Les Ultra-Sapiens sont des humains génétiquement modifiés dotés de facultés extraordinaires. Ils vivent incognito parmi les humains. Les Hunter Killers traquent ceux qui échappent à tout contrôle. Ellis Cole est convoité par plusieurs camps à cause de sa capacité à imiter les pouvoirs des autres Ultra-Sapiens.
:
:
:
:
Editeur : Delcourt
Hunter Killer qu’est-ce que c’est ?
Hunter Killer Intégrale bénéficie d’une équipe artistique de haut vol. Mark Waid est au scénario. Marc Silvestri se charge des dessins lors des premiers chapitres. Cette alliance fait rêver. Malheureusement, le résultat n’est pas à la hauteur des espérances.
Retour aux années 90
Hunter Killer est sorti au milieu des années 2000. Pourtant, le titre semble sorti des années 90. Et ce n’est pas un compliment, puisque cette Intégrale de Hunter Killer reprend les défauts inhérents à l’époque.
Le scénario de Mark Waid est assez classique. Le cadre rappelle les X-Men. Ellis découvre que ses parents lui ont caché ses pouvoirs. Il s’engage auprès des Hunter Killers, une agence chargée de traquer les êtres à pouvoirs. Les questionnements du héros portant sur la confiance à accorder et aux moyens à utiliser pour résoudre les problèmes ne sont pas novateurs, mais bien écrits. Le fait qu’Ellis ait été élevé par des complotistes offre quelques moments drôles.
Bardaf, c’est l’embardée
Le reste du scénario est efficace à défaut d’offrir des surprises. Le lecteur y retrouvera tous les clichés d’un récit des années 90. Un chef pas si gentil, quelques trahisons, de la grosse bagarre.
Il y a également de la confusion dans le récit. Certains transitions d’une page à l’autre sont abruptes. L’allégeance du personnage de Wolf est mal définie. Il est contre les Hunter Killers, mais s’associe avec eux sans que ça ne dérange personne dans la dernière partie de l’album. Ajoutons que la fin est précipitée. Certaines intrigues sont conclues, alors que d’autres sont lancées. Hunter Killer Intégrale est plus passionnant quand il raconte la traque d’un Ultra-Sapiens que lorsqu’il s’intéresse à sa grande intrigue.
Des mannequins à pouvoirs
Les dessins sont de qualité ou non. Tout dépend de votre appétence pour le style des années 90. Le dessin de Marc Silvestri est très marqué par son époque. Il reprend les poncifs de l’époque. Les hommes sont majoritairement des beaux gosses aux cheveux longs, les femmes sont hyper sexy et trop souvent sexualisées. Les personnages aiment prendre la pose. Lorsque le lecteur passe outre ses clichés, il en prend plein les yeux.
Le temps de deux chapitres, Eric Basualda s’inscrit dans la lignée de Silvestri, même si son style semble plus numérique. Kenneth Rocafort se charge des derniers chapitres. Il est précis, n’hésite pas à remplir ses pages, et son style est plus actuel.
Hunter Killer Intégrale est un récit que j’aurai aimé plus apprécier. Il a ses bons moments ainsi que ses mauvais moments. Je ne le conseillerai qu’aux nostalgiques des années 90. Les autres lecteurs peuvent passer leur tour.
Si vous aimez nos contenus, vous pouvez nous soutenir sur Tipeee !
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi
Accueil › Forums › Hunter Killer Intégrale