JSA Chronicles 2000
Point(s) fort(s) :
La notion d'héritage.
Le dessin de Sadowski.
L'écriture d'Atom Smasher.
Point(s) faible(s) :
Des erreurs dans la mise en page.
Un étrange phénomène a lieu à Milwaukee. Les ombres ont disparu. La JSA enquête sur le mystère et ne tarde pas à découvrir qui est le coupable. Obsidian, le fils d’Alan Scott, attaque la JSA. Seule Black Canary arrive à s’échapper. Elle va avoir besoin d’aide pour libérer ses amis.
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Editeur : Urban Comics
Le bug de l’an 2000
L’année 2000 marque un grand changement pour la JSA. David S. Goyer et Stephen Sadowski restent. Par contre, James Robinson cède sa place à Geoff Johns. Est-ce que cela fait de JSA Chronicles 2000 un meilleur titre ?
L’héritage de James Robinson
JSA Chronicles 1999 avait la lourde tâche de réintroduire l’équipe. C’est le défaut du premier tome, l’introduction est trop longue. Heureusement, JSA Chronicles 2000 démarre fort. James Robinson avait posé les bases lors de l’arc sur le retour du Dr Fate. La JSA, c’est de l’épique, de l’émotion et une mise en avant de l’héritage. Le lecteur retrouve ses trois éléments dans les différents arcs.
Dans « Terres d’ombres », la JSA doit empêcher Obsidian, le fils d’Alan Scott, d’engloutir la Terre sous les ténèbres. L’arc suivant voit la mort de la mère d’Atom Smasher des mains du groupe terroriste Kobra. Le dernier arc voit un affrontement face à Extant qui a tué plusieurs membres de l’équipe lors de Zero Hour. Trois arcs au scénario haletant. Le dernier est un peu en-dessous car il est moins émotionnel.
De nombreux membres de l’équipe ont repris le costume d’un membre de la famille. David S. Goyer et Geoff Johns ajoutent deux nouveaux membres à la JSA : Mr Terrific et Dr Mid-Nite. Ils ont été inspirés par leurs prédécesseurs, mais n’ont aucun lien direct avec.
L’apport de Johns
Dès son premier chapitre, Geoff Johns influence la série. L’ennemi du chapitre 6, très axé baston, est Black Adam. Johns ouvre la porte pour une rédemption du personnage. Le scénariste débute aussi son travail sur Atom Smasher, lui faisant vivre des événements qui vont grandement l’influencer par la suite.
Stephen Sadowski dessine la majorité des chapitres dans un style mainstream avec des visages très réalistes. D’une redoutable efficacité, la proposition est excellente. Marcos Martin dessine le premier chapitre de l’album dans un style d’époque. Buzz dessine deux chapitres et une partie de l’annual. Il n’en met pas plein la vue, mais c’est irréprochable.
Contenu et approximations
S’il n’y avait que les épisodes de la série mère, JSA Chronicles 2000 serait un excellent tome. Cependant, un tiers de l’album est du contenu annexe. « DC 2000 » est un crossover fun et très cartoon avec la JLA. Malgré cela, l’histoire est anecdotique. « Le dossier liberté » est une proposition intéressante. C’est un récit d’espionnage lors de la Deuxième Guerre Mondiale. C’est aussi un Elseworld qui ne fait que réinventer quelques personnages. Cela donne l’impression que l’éditeur cherche à faire du remplissage.
Il y a également un manque de relecture de la part d’Urban Comics. À deux reprises, il y a un « s » en trop dans des bulles. De plus, il manque un début de paragraphe dans un texte rédactionnel. Le texte sur Dr Mid-Nite est placé entre les deux chapitres qui se déroule dans un elseworld où Charles McNider est sous le costume. Sauf que le texte est consacré à son héritier Pieter Cross.
JSA Chronicles 2000 est excellent si on s’arrête aux seuls épisodes de JSA de Johns et Goyer. Malheureusement, des erreurs d’Urban Comics et un choix bizarre de contenu diminuent la qualité de l’ouvrage.
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