JSA Chronicles 2001
Point(s) fort(s) :
Des arcs épiques.
La psychologie des personnages.
Les dessins de Stephen Sadowski et Rags Morales.
Point(s) faible(s) :
La Société de Justice d’Amérique fait face à la Société d’Injustice de Johnny Sorrow. La JSA se rend sur Thanagar pour sauver Hawkgirl et dans l’espoir de retrouver Hawkman. Enfin, l’équipe se confronte à Roulette et ses jeux clandestins. Ce sont les trois aventures épiques présentes dans ce Chronicles.
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Editeur : Urban Comics
Le retour du Roi
Après deux Chronicles plutôt bons mais perfectibles, JSA Chronicles 2001 est le tome qui lance le run de Geoff Johns. Le scénariste a placé différents pions précédemment, désormais il lâche les chevaux pour le plus grand plaisir du lecteur.
Le Geoff Johns qu’on mérite
Le premier Chronicles consacré à la JSA souffrait d’être trop introductif, ainsi que d’être un peu répétitif. Le second était un peu mieux, néanmoins Urban Comics a inclus beaucoup de pages de contenu annexe inutile ; et de ce fait, la qualité de l’album est diminuée.
Ces défauts ne sont plus présents dans le JSA Chronicles 2001. Il y a certes un one-shot superflu qui se déroule pendant la saga « Our Worlds at War ». Cependant, ce ne sont que 40 pages sur 520, on peut le pardonner.
Geoff Johns, aidé par David S. Goyer, trouve le bon ton dans cet album. Le lecteur a droit à des arcs épiques. La JSA est mise en difficulté par la Société d’Injustice. Ensuite, elle part sauver Thanagar dans le meilleur arc de la série, jusqu’à présent. En effet, les scénaristes mêlent brillamment action, émotion et hommage à l’histoire de DC. Un troisième arc voit la Société de Justice participer contre son gré à des jeux clandestins.
Entre ces arcs, le duo de scénaristes proposent des épisodes plus posés qui se focalisent sur l’humain et la notion d’héritage. Le lecteur a ainsi droit au début de la rédemption de Black Adam, aux questionnement de Hawkgirl quant à son identité et son destin, etc. Ces éléments sont aussi abordés lors des gros arcs, mais à plus petites doses.
Des dessins qualitatifs
Le dessinateur principal est toujours Stephen Sadowski. Son dessin très réaliste fait une fois de plus des merveilles. Buzz effectue un remplacement. Son trait est très typique de l’époque, mais le travail est correct. Rags Morales dessine plusieurs épisodes et c’est aussi joli et précis que le travail de Sadowski. D’autres artistes interviennent, Cliff Chiang et Peter Snejbjerg font du bon boulot, bien que court. Les autres dessinateurs ne sont pas marquants.
JSA Chronicles 2001 atteint enfin le niveau excellent dont je me souvenais lors de ma lecture en VO. Les auteurs ont trouvé la recette parfaite entre psychologie des personnages, action épique et la notion d’héritage. Vivement la suite qui sera aussi bien.
Ils ont kiffé :
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