JSA – L’age d’or
Point(s) fort(s) :
L'utilisation intelligente du MacCarthysme.
De superbes dessins.
Point(s) faible(s) :
JSA – L’age d’or est un récit dense, complet qui offre un portrait d’une Amérique désabusée après la Seconde Guerre Mondiale. James Robinson et Paul Smith construisent un récit passionnant.
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Editeur : Urban Comics
Un comics goldé !
La mini-série JSA – L’age d’or que propose Urban Comics dans sa collection DC Confidential est un récit particulier. Publié après Crisis on Infinite Earths qui supprime le multivers, le récit est proposé dans une collection Elseworlds. C’est dans cette collection qu’avaient été publiés Gotham by Gaslight ou Red Son. Nous ne sommes donc pas dans la continuité même si des personnages connus de la JSA de l’Age d’or apparaissent. James Robinson propose ici une relecture et imagine l’entre-deux guerres pour ses personnages.
Déconstruction des héros de l’Age d’or
Le récit est une déconstruction du super-héros. Il se sert donc de l’époque du maccarthysme pour analyser les super-héros sous un spectre réaliste et ancré dans les années 1950. C’est ici qu’intervient le personnage de Tex Thompson, alias Mr. America, infiltré derrière les lignes ennemis et revenu en héros. Il va se servir de cette notoriété pour entrer en politique et utiliser les super-héros afin de refonder une équipe au service des Etats-Unis.
James Robinson construit en quatre numéros un récit ambitieux et qui parvient à offrir une perspective intéressante sur les super-héros. Surtout, il écrit des personnages désabusés, après une Seconde Guerre Mondiale qui a épuisé le moral des super-héros. L’ensemble du casting est passionnant à suivre, que ce soit ceux que recrute Mr. America ou ceux que l’on suit dans leur nouvelle vie de retraité. Le scénariste traite de nombreux phénomènes et offre une plongée sidérante dans le maccarthysme. Alors, ceux qui connaissent mal cette période auront peut-être plus de mal à s’accrocher au récit. Pour ceux et celles qui sont passionnés par cette dernière, cela offrira encore plus de perspectives.
Un comics rythmé et sublime
Quoiqu’il en soit, ce sont les personnages et le mystère entourant Mr. America qui font aussi le sel de l’intrigue et comme dit précédemment, cela fonctionne pleinement. On a donc un récit dense dans son propos et porté par des personnages finement écrits, hommes ou femmes.
Du côté des planches, il n’y a rien à redire. Forcément, la colorisation a un peu vieilli mais les compositions et le niveau de détails sont toujours bluffants. Paul Smith assure vraiment et offre une prestation remarquable.
En bonus, Urban Comics offre un numéro montrant l’association de la JSA. Le numéro a vieilli niveau de la narration et ne m’a passionné. Il charmera les plus sensibles au old-school.
Bref, JSA – L’age d’or est un récit dense, complet qui offre un portrait d’une Amérique désabusée après la Seconde Guerre Mondiale. James Robinson et Paul Smith construisent un récit passionnant.
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