L'ambiance urbaine et horrifique.
L'aspect social.
La relation père/fils complexe.
Point(s) faible(s) :
Les petites facilités scénaristiques.
En résumé
Jimmy Sangster revient à Philadelphie pour enterrer son père. Ce dernier a été assassiné alors qu’il menait une enquête dans les quartiers malfamés de la ville. Jimmy reprend l’enquête de son paternel et ne tarde pas à découvrir que Philadelphie est envahie par les vampires.
Infos techniques
Scénario : Rodney Barnes Dessin : Jason Shawn Alexander Couleur : Luis NCT Editeur : Huginn & Muninn
Huginn & Muninn développe sa gamme de comics et multiple les sorties de titres horrifiques cette année 2023. Killadelphia tome 1 est un de ses ouvrages. Le titre s’attaque au mythe du vampire en l’associant avec un propos social. Est-ce suffisant pour sortir de la masse des récits vampiriques ?
Streets of Philadelphia
Le scénariste Rodney Barnes écrit une histoire de vampires et bien plus encore. Le tome 1 de Killadelphia est aussi un polar urbain, ainsi qu’un récit social. Le premier chapitre rentre dans le genre du policier. James Sangster père enquête sur des crimes horribles et il n’y a qu’une conclusion possible. Le policier disparaît pour laisser place au fantastique. Le côté urbain reste très présent tout au long de l’album.
Comme le titre le suggère, l’ancrage à la ville de Philadelphie est fort. Barnes n’a pas choisi cette ville par hasard. Philly est liée à l’indépendance des États-Unis. Le scénariste a également un propos social. Il y a une dénonciation du traitement des minorités, et en particulier des afro-américains. Dans les qualités du récit, ajoutons la relation père-fils complexe et toutefois bien écrite.
Pieu de repos pour les braves.
Des crocs acérés ou presque
L’intrigue tient en haleine, cependant elle n’échappe pas à quelques facilités. J’ai eu l’impression que Rodney Barnes voulait conclure son histoire au cas où la série n’irait pas plus loin. Pourtant, le potentiel est plus que présent pour des prochains arcs.
Jason Shawn Alexander est en charge des dessins. L’artiste sait poser une ambiance. C’est poisseux, urbain, violent et de plus en plus désespéré. Les pleines et les doubles pages sont très marquantes. Alexander travaille avec des modèles. Cela permet d’avoir une belle palette d’expressivité, néanmoins le dessin est un peu figé dans l’action.
Killadelphia tome 1 parvient à s’extirper de la pléthore de titres vampiriques. Malgré quelques petits défauts, le titre est captivant. Huginn & Muninn a eu le nez fin en éditant cette œuvre.
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Passionné de pop culture. J'ai plongé une première fois dans les comics grâce à Star Wars et son univers désormais appelé Légendes.
Il y a quelques années, j'ai replongé en lisant du DC. Depuis je suis accro aux comics, quel que soit l'éditeur.
Jimmy Sangster revient à Philadelphie pour enterrer son père. Ce dernier a été assassiné alors qu’il menait une enquête dans les quartiers malfamés de la ville. Jimmy reprend l’enquête de son paternel et ne tarde pas à découvrir que Philadelphie est envahie par les vampires.
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