Kim Traüma Tome 1
Point(s) fort(s) :
Des dessins au top !
Les Easter Eggs
Point(s) faible(s) :
Spin-off de la série Feaks Squeele, Kim Traüma nous emmène au cœur du Trauma Center, sorte d’infirmerie de l’université de Super Héros F.E.A.H . Parce qu’à grands pouvoirs incombent grands effets secondaires, on y suit les thérapies de chocs menées par Kim et son équipe !
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Editeur : Ankama, Label 619
T’as tout un tas de références // Elle Tatoo d’une grande ?
Freaks’ Squeele est de retour ! Après 7 tomes, et 3 spin-off sur certains de ses personnages (Rouge, Xiong Mao (via sa mère Masiko) et Funérailles), Florent Maudoux a encore des choses à raconter sur son univers ! Kim Traüma va se concentrer sur l’infirmerie de cette Fac de supers. En reprenant les dires de Ankama, les chapitres du récit sont un peu comme des récits de Dr House, dans leur genre.
Accessible à tous
Avec une introduction mentionnant 7 tomes et des spin-offs, il me paraissait important de retenir rapidement votre attention sur la parfaite accessibilité du titre. Si l’univers est donc déjà créé, il est assez vaste et varié pour permettre un focus sur un pan particulier. C’est ce que font parfaitement les premières pages du récit. D’une description rapide de l’univers, elles viennent placer la loupe sur le Trauma Center. “Plus le pouvoir est grand, plus les effets secondaires sont terribles”. Et c’est ainsi que nous entrons dans le quotidien de Val, Castor & Pollux et Kim, l’équipe de soin du centre.
Le tome est composé de deux récits façon BD et d’une courte nouvelle. Le premier récit, La Patiente Zéro, fait parfaitement son travail d’introduction en présentant tour à tour et l’équipe du Trauma Center, et les enjeux de celui-ci avec leur patiente du jour, Vegetalyn. D’entrée, deux choses se dégagent : l’humour et les références à la pop culture.
Cocktail réussi
Florent Maudoux s’inspire de nombreuses œuvres de la pop-culture afin de tracer les contours de son récit. On ressent vite ce qui l’a nourri, notamment la culture des 90’s mais également des œuvres plus modernes. Pourtant, nous sommes loin d’avoir un mélange indigeste de références. En effet, il parvient à tirer de tous ces univers ce qu’il faut pour poser des clins d’œil et tenir son propos. Il s’en sert en effet d’appui pour placer le curseur sur les maux qui peuvent atteindre les personnages.
Le récit s’intéresse principalement au mal-être de la personne, avant ses pouvoirs ou ses origines. Il pose les masques pour parler de la personne, et venir toucher le lecture directement. Dans les trois récits, il est avant tout question d’acceptation de soi, de ce que l’on est. Que ce soit dans les séances psy de Castor & Pollux ou dans les fameux tatouages de Kim, il est avant tout question de se comprendre et reprendre le contrôle de sa propre existence. Ainsi, dans La Patiente Zéro, il est question de trouver sa place en tant que dernière d’une famille de guerriers surpuissant. En sous texte, on y retrouve également la trame d’un conflit générationnel. Le second récit, Silicone Carné, interroge lui d’avantage sur l’acceptation physique et le regard de la société.
Quatre mains
Florent Maudoux est accompagné de Rebecca Morse sur les deux chapitres BD du tome. Ce duo avait d’ailleurs déjà collaboré sur le second tome de Midnight Tales. Tous deux sont crédités à l’écriture et aux dessins. Cependant les scénarios sont essentiellement de Florent, mais avec un regard affûté de Rebecca sur les dialogues et certaines scènes. C’est Florent qui dessine principalement la première histoire, La patiente Zéro. En revanche, Rebecca fait le gros des dessins sur la seconde histoire, Silicone Carnée, bien que Florent s’occupe encore des décors. Cela donne une grande harmonie entre les deux titres, d’autant que le trait de Rebecca Morse est proche de celui de Florent Maudoux, en étant un peu plus doux.
Le dessin ne souffre d’aucun défaut. Il est clair, lisible et détaillé, y compris lors de scènes épiques que le titre offre. Car oui, le tatouage réalisé par Kim s’accompagne généralement d’un combat contre ce qu’on pourrait voir comme son démon. Et ces scènes sont assez dingues, révélant un gros travail des artistes, leur patience et le soin qu’ils apportent à ce récit.
Enfin, un dernier mot pour évoquer la courte nouvelle de Isabelle Beauthian. Habitué des DoggyBags, j’aime ces petits interludes. L’écriture colle bien au sujet, et approfondit correctement l’univers. Les mots peuvent apporter un plus par rapport aux dessins et cen’est jamais déplaisant !
Bien que spin-off d’une grande série, Kim Kaüma est un plaisir à lire accessible à tous. Au travers d’un divertissement fun et plein d’easter-eggs, il nous plonge dans une étude de comportementsL bien construire et surtout crédible.
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