King in Black tome 2
Point(s) fort(s) :
Ryan Stegman <3
Point(s) faible(s) :
Dessins inégaux
Trop de tie-in
Le King in Black demeure un personnage intéressant, les choix éditoriaux de Panini m’ont empêché d’apprécier l’histoire de cet event. La teneur du tome 2 est équivalente à celui du 1 en termes de qualité. Inégale. Les tie-in et leur ordre de présentation nuisant à la cohérence et au rythme du récit global. Dommage.
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Editeur : Panini Comics
I hit the sack
Dans King in Black tome 2, le super vilain Knull est bien décidé à assujettir la Terre. Après avoir réussi à contaminé bon nombres de héros et à tuer Venom dans le tome 1, il poursuit sa conquête. La résistance, désordonnée, continue chez les héros de Marvel.
Comme je le disais dans nos Braquo Comics, le King in Black est une création de Marvel que j’affectionne. Il est à mon sens la plus grande réussite en matière de création de super-vilain depuis Thanos. J’avais été séduit par son histoire dans le Fresh Start de Venom, puis conquis par son apparition dans Silver Surfer Black, puis finalement déçu par le premier tome de l’event qui lui était consacré.
T’es ok, t’es bath, tie-in
J’ai honte de l’écrire presqu’autant que de le penser. Mais jusque là, je trouve que l’event King in Black est un raté. Je n’ai même pas envie de parler des dessins qui sont au demeurant plutôt agréables, mais vous pouvez avoir le plus beau tableau du monde sous les yeux, s’il ne vous raconte pas une histoire, vous ne l’apprécierez pas autant que possible. King in Black tome 2 souffre d’un manque de cohérence et d’un manque de rythme délétères. La trame principale (j’en viens presque à me demander s’il y en a une) tient, sans rire, en une dizaine de pages.
Le reste du temps, j’ai vu des héros s’escrimer dans le vide contre des symbiotes (dans le meilleur des cas), voire même vivre leurs aventures dont le rapport avec la trame principale m’a paru inexistant (dans le pire des cas). Oui je vous vise vous les Maraudeurs ! Parce que balancer trois dragons symbiotes venus de nulle part et les faire se fritter avec Lockheed, c’est de l’esbroufe.
Marvel semble retomber dans ses travers d’event avec tie-in à outrance et Panini aggrave la situation avec un choix de publication qui nuit à la cohérence. On m’a dit “oui alors faut lire ça et ça d’abord puis ça ensuite”. Pourquoi ne pas faire comme en Angleterre et publier l’event sous sa forme la plus accessible, avec la trame principale, les tie-in qui vont bien et dans le bon ordre ?
Alors oui, comme je le disais, j’ai un peu honte de l’écrire. Parce qu’il est souvent reproché à Panini de ne pas publier tout dans ses intégrales, omnibus et autres absolute, mais King in Black souffre définitivement de la présence trop importante des tie-in.
Des récits subjectivement inégaux
Le problème des tie-in c’est que cela joue sur les affinités que vous avez avec les séries. Par exemple les Maraudeurs, connais pas. Et je m’en fiche, cela ne m’intéresse pas. Donc lire une histoire qui n’a qu’un vague rapport avec le King in Black et qui ne fait pas avancer le schmilblick, cela me gave.
L’avantage des tie-in, c’est que cela permet de découvrir des univers, des personnages, des séries auxquelles l’on ne se serait jamais intéressé autrement. Ce fut le cas pour moi avec le Chevalier Noir dont j’ai trouvé l’épisode intéressant. De là à me dire que j’en ai eu pour mon argent ? Probablement pas.
Des dessins (objectivement ?) inégaux
Forcément lorsque vous blindez votre recueil de tie-in, vous vous retrouvez avec une myriade de dessinateurs. Si le dessin demeure relativement cohérent au fil des pages du King in Black tome 2, avec un Ryan Stegman en forme comme référence, l’on note que certains épisodes sont moins réussis graphiquement que d’autres. Vous allez me dire que je suis de mauvaise foi, mais l’épisode avec les Maraudeurs sort du lot. Luke Ross loupe le coche et nous livre un dessin plat et peu dynamique, dans un récit qui ne brille pas par son scénario. Le passage de Gwenom (Flaviano & IG Guara) nous marque lui aussi par la livraison graphique du King in Black dont le visage ressemble plus à celui d’un masque du bouffon vert resté trop longtemps sur le radiateur qu’à celui d’un Dieu du néant au teint blafard.
Bref, si Knull, le King in Black demeure un personnage intéressant, les choix éditoriaux de Panini m’ont empêché d’apprécier l’histoire de cet event. La teneur du tome 2 est équivalente à celui du 1 en termes de qualité. Inégale. Les tie-in et leur ordre de présentation nuisant à la cohérence et au rythme du récit global. Dommage.
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