
L’île aux orcs
Point(s) fort(s) :
La partie graphique.
Les thèmes abordés.
Point(s) faible(s) :
Le monstre véritable L’inspiration pour écrire une critique vient assez facilement chez moi. Mais pour L’ïle aux orcs, cela fait un moment que je galère à mettre des mots sur mon ressenti. Pourtant, le récit m’a marqué profondément et m’a pas laissé indemne. Dream Team Les artistes sur ce titre ont une sacrée réputation. Le […]
:
:
:
Editeur : Bliss Editions
Le monstre véritable
L’inspiration pour écrire une critique vient assez facilement chez moi. Mais pour L’ïle aux orcs, cela fait un moment que je galère à mettre des mots sur mon ressenti. Pourtant, le récit m’a marqué profondément et m’a pas laissé indemne.
Dream Team
Les artistes sur ce titre ont une sacrée réputation. Le dessinateur Alberto Ponticelli a travaillé sur l’excellent Goodnight Paradise et Creature Commandos présente Frankenstein. Matt Hollingsworth, un des meilleurs dans son domaine, est en charge des couleurs. Joshua Dysart est un scénariste à part dans le monde du comics. Ses scénarios ont toujours un thème fort (géopolitique, sans-abrisme) qui en font plus que des simples divertissements.
Avec une équipe pareille, le lecteur pouvait s’attendre à du lourd, et c’est le cas. Dès le premier chapitre, Dysart décrit une société où la caste dominante écrase les pauvres, ou les utilisent pour son amusement. Seul l’argent pourrait permettre une élévation sociale. C’est pourquoi, les protagonistes se mettent en quête de crâne d’orcs à la forte valeur marchande.

Cerrin Fils Sion vit dans la fange.
Monster
L’histoire abandonne la lutte des classes pour se rendre sur L’île des orcs. Le récit embrasse le genre de la fantasy. Toutefois, le scénariste ne se contente pas d’un divertissement hyperviolent. Il questionne le lecteur sur les véritables monstres. Les orcs décrits comme des barbares se révèlent bien plus profonds. Certes, ils sont capables de violence, mais ils sont des êtres vivants ayant une croyance religieuse importante et un énorme respect pour les défunts.
Pour soutenir ce scénario sans concession, il fallait un dessin sale. Ponticelli excelle avec son trait brut et dans la création de designs marquants. Les couleurs vives de Holligsworth s’accordent parfaitement avec le dessin.
L’île aux orcs est un comics d’une qualité rare. Il est brutal, sanglant et sans concession. Il aborde des thèmes forts (luttes des classes, religion) avec brio. Cela va être compliqué de trouver une meilleure lecture en 2025.
Ils ont kiffé :
Si vous aimez nos contenus, vous pouvez nous soutenir sur Tipeee !
Vous pouvez retrouver l’ensemble des comics chez notre partenaire Excalibur Comics, libraire en ligne indépendant !
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi
Accueil › Forums › L’île aux orcs