La fleur de la sorcière
Point(s) fort(s) :
La simplicité du discours.
Les dessins
Point(s) faible(s) :
La fleur de la sorcière c’est la quête de Tami qui veut devenir un homme pour pouvoir retourner dans son village. Une sorte de voyage initiatique qui va le questionner sur sa perception même de sa quête. Un message doux sur la place des enfants dans notre monde qui va beaucoup trop vite.
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Editeur : 404 Comics
Floraison enfantine !
Avec cette BD, La fleur de la sorcière, je fais connaissance avec 404 Comics, l’excitation du premier rendez-vous, l’espoir d’une découverte riche.
Un titre jeunesse, mon domaine de prédilection, des perspectives de partages avec mes enfants, j’étais impatient de le découvrir.
Devenir un homme
La fleur de la sorcière nous propulse dès les premières pages dans la quête du jeune Tami. Une quête qui le fera devenir un homme. Tous les garçons de son village passent par là, renvoyés de leur village pour accomplir cette quête et ne pouvant revenir s’il ne l’ont pas réalisé. Aucun indice, aucun chemin, juste un but. Devenir un homme.
Tami va affronter bien des situations difficiles, conditions extrêmes et démon invincible sont au rendez-vous. Il avance dans sa quête jusqu’à rencontrer Mira, sa famille et son village. Et lors d’une pause chez eux alors qu’il approche du but, il va découvrir autre chose que ceux à quoi son village l’avait préparé, façonné. Une autre vision du monde qui va le déstabiliser quelque peu dans ses certitudes.
Étrange but que celui de devenir un homme surtout si jeune. Même si cela devait vouloir dire quelque chose, il est fait au détriment de l’amusement et de l’innocence. Pour les membres du village de Tami, être un homme veut dire : se battre, ne plus s’amuser, ne faire que des choses « utiles ». Certains disent « être adulte ». À la lecture du titre, on aperçoit de l’absurdité de vouloir faire grandir trop vite nos enfants, comment on peut parfois les façonner au lieu de leur laisser cette liberté d’être ceux qui veulent être.
Une réflexion sur l’innocence aux dessins doux.
Mais je m’égare, quoique pas tant que ça ! Enrico Orlandi avec La fleur de la sorcière, réussit à nous faire réfléchir et pourquoi pas changer. Alors certes, bien investi dans le bien être de mes enfants, ces questions ne sont pas nouvelles chez moi et c’est peut être aussi pourquoi le titre résonne autant mais je crois (ou j’ose le croire) que c’est le cas d’une majorité de parents. Mais même si elles ne sont pas nouvelles, parfois les remettre sur la table fait du bien.
La fleur de la sorcière, c’est le genre de livre que l’on peut lire à tout âge. Un livre jeunesse que nous, parents ou adultes, nous devons lire. Il a la simplicité de parler aux enfants tout en faisant résonner des messages chez les parents.
Les dessins sont doux, aux couleurs justes, participant à l’harmonie de l’ouvrage. Un propos simple dans un dessin simple mais d’une efficacité redoutable.
Comme c’est ma première fois avec 404 Comics, un mot sur l’édition. Le papier est agréable, la reliure solide et la couverture splendide. « Les choses les plus importantes se dissimulent sous les formes les plus simple », oui en effet même pour ceux qui n’y font pas attention, la qualité d’impression et de choix du papier procure plaisir et confort de lecture qui nous met dans de bonnes conditions pour en apprécier la lecture. On sent l’amour des livres dans cette collection.
La BD La fleur de la sorcière est une très bonne pioche. Un titre de grande qualité qui met l’enfance au centre du débat dans une aventure fantasy. Lisez-la et laissez les idées germer en vous.
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