La Sorcière Rouge Tome 1
Point(s) fort(s) :
Les couleurs de Matthew Wilson
Point(s) faible(s) :
Le back-up inintéressant
Wanda Maximoff a ouvert un magasin de magie appelé L’Emporium. En franchissant “la dernière porte”, les personnes désespérées seront aidées par la Sorcière Rouge. Quel que soit leur problème. Darcy Lewis est l’assistance de Wanda au magasin. Elle a elle-même franchi cette porte.
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Editeur : Panini Comics
Abracadabra !
La Sorcière Rouge tome 1 est le début d’une nouvelle série consacrée à Wanda Maximoff. Le personnage a atteint le fond sous la plume de Brian Michael Bendis. Wanda a été réhabilitée, il y a quelques années, lors du run de James Robinson. Cette nouvelle série tente de relancer la Sorcière Rouge.
Oublier le passé… ou presque
Le scénariste, Steve Orlando, part sur des nouvelles bases. Wanda tient un magasin où elle vend des objets magiques. Elle vient en aide aux personnes qui franchissent la dernière porte. Un portail magique qu’on ne peut franchir que quand la situation est désespérée.
L’éditorial de Panini fait un excellent résumé de l’histoire complexe de Wanda. La Sorcière Rouge tome 1 est ainsi un nouveau point de départ accessible malgré les références au passé.
Steve Orlando écrit un récit très procédural. Une histoire par épisode. Excepté la dernière intrigue qui dure deux chapitres. J’ai personnellement eu du mal à entrer dans le récit. Les deux premiers ennemis qu’affrontent Wanda sont facilement écrasés. Cela créé une absence de tension. Et les dialogues m’ont paru très plat.
Magie visuelle
Heureusement, le troisième épisode est beaucoup plus passionnant. L’écriture d’Orlando se fait plus littéraire. Wanda n’affronte pas un ennemi mais part dans une quête. Le scénariste semble avoir trouvé son rythme de croisière. La fin de l’album vire dans le super-héroïque et c’est tout autant passionnant.
Le point fort du titre est sans conteste sa partie graphique. Sara Pichelli est en très grande forme. Ses personnages sont beaux et expressifs. Ses planches sont dynamiques lors des combats. Détaillées quand il le faut. La dessinatrice mérite une mention spéciale pour le chapitre 3 où elle enchaîne dix superbes plein pages.
Russell Dauterman dessine la dernière issue. Ses visages sont un peu plus lisses que ceux de Pichelli. Par contre, il réussit l’exploit de proposer des planches encore plus dynamiques. C’est impressionnant.
Si le travail de Pichelli et Dauterman est une réussite, c’est grâce aux couleurs de Matthew Wilson. Ses couleurs vives, souvent à dominante rouge, marquent la rétine. Il est dommage que les dessins du back-up, signés Chris Allen, soient plusieurs crans en-dessous.
La Sorcière Rouge tome 1 est visuellement très beau grâce aux talents de Sara Pichelli, Russell Dauterman et Matthew Wilson. Steve Orlando met du temps à trouver sa voix. Lorsqu’il le fait, le titre devient intéressant et démontre un certain potentiel.
Ils ont kiffé :
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