Le Convoyeur tome 1
Point(s) fort(s) :
Un récit d'aventure post apo de haut vol.
Un personnage mystérieux et intriguant.
Des dessins sublimes.
Point(s) faible(s) :
Quelques transitions rapides.
Avec le Convoyeur, Tristan Roulot et Dimitri Armand signent un premier tome de haute volée. Un univers post apo sombre et bien construit et un personnage mystérieux, tout est la pour divertir le lecteur tout du long de ce premier tome. Ajouter à cela les sublimes planches de Dimitri Armand, vite la suite !
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Editeur : Le Lombard
Rouille Stranding !
Un virus s’est répandu sur la terre, la « Rouille ». Notre civilisation est alors revenue à l’âge de la pierre. Dans ce monde brutal, le Convoyeur incarne l’espoir…
Dire que j’attendais le Convoyeur est un doux euphémisme ! Depuis son annonce, le pitch et l’équipe créative ont su faire naitre une hype en moi ! Mais le résultat est-il à la hauteur ?
Le convoyeur et son univers impitoyable !
L’univers du Convoyeur peut se définir comme un mélange de Post Apo et de Fantasy. Le pitch est assez simple, une bactérie a surgit des tréfonds de la terre et s’est attaqué à tout le fer de notre planète. Ainsi, toutes les infrastructures disparaissent, les communications, véhicules et armes, ramenant l’humanité des années en arrière.
En prime de cela, la bactérie s’attaque au fer de notre sang (ne me demandez pas comment) conduisant à des mutations génétiques, rendant les gens difformes et certains dotés de mutations leur conférant certaines habilités.
Un univers mêlant plusieurs genre, et dont certaines règles nous seront explicitées au fur et à mesure, mais beaucoup de mystères demeurent.
Un personnage mystérieux et charismatique
Le personnage du Convoyeur est aussi mystérieux qu’énigmatique. Arpentant le monde, il accepte de livrer différents colis sans jamais faillir, avec pour seule contrepartie, que ses clients avalent un petit œuf étrange.
Le mystère sur son passé et la nature de ses pouvoirs demeurent entiers, et si quelques pistes apparaissent dans cet album, beaucoup de questions restent sans réponse.
Les autres personnages sont assez absents, le récit se focalisant sur notre héros, et il faut attendre la fin du volume pour distinguer un antagoniste qui deviendra sans aucun doute récurrent.
On enchaîne très rapidement les pages portées par la narration et l’ambiance générale du titre. Les ambitions sont là, et les attentes du lecteur sont grandes ! Nul doute que Tristan Roulot sera se montrer à la hauteur de la tâche !
Des dessins sublimes !
Les dessins sont assurés par Dimitri Armand, que j’ai pu découvrir sur Sykes ! Ce changement de style lui va à ravir, et ses cases sont pleines de lisibilité, dynamiques et très bien construites. Je regrette parfois quelques transitions abruptes, mais ce n’est finalement pas grand chose face au travail réalisé !
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