Le Dernier Atlas tome 1
Point(s) fort(s) :
Un rythme parfaitement géré
Des dessins de qualités
Point(s) faible(s) :
Des personnages un peu en retrait par moment
Le Dernier Atlas est une création originale et pleine d’ambition. Un savoureux mélange de thriller politique et historique saupoudré de SF et d’ésotérisme. Loin d’être indigeste le récit est bluffant de maîtrise et rend complètement addict après quelques pages. Une saga à ne pas manquer !
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Le poids du monde.
Ismaël Tayeb est lieutenant dans un gang criminel. Son grand patron lui donne un ordre qu’il ne peut refuser : trouver une pile nucléaire. Pour cela il va devoir remettre en marche et voler le dernier Atlas, un de ces immenses robots français qui géraient des constructions titanesques jusqu’au milieu des années 70, mais qui, suite à un grave incident à Batna durant la guerre d’Algérie, ont tous été démantelés… à l’exception du George Sand. Au même moment, Françoise Halfort, ex- reporter de guerre, se retrouve confrontée dans le parc de Tassili à un phénomène écologique et sismique sans précédent qui va bouleverser l’équilibre du monde !
L’avis de “DrComics” :
Le dernier Atlas est un projet de BD publié initialement en 10 fascicules, ou 10 chapitres. Cet album compile l’ensemble de ces numéros et constitue le premier volet de ce qui sera une trilogie !
Projet ambitieux portés par 10 mains très talentueuses et il fallait au moins ça pour lancer le Dernier Atlas sur de bons rails !
Une uchronie intelligente et captivante !
Le Dernier Atlas est ambitieux, et je me refuse à tenter un résumé hasardeux qui ne lui rendrait pas honneur. Cependant, sachez que celui ci mêle mysticisme, thriller politique, anticipation/SF le tout dans un univers uchronique tournant autour de la guerre d’Algérie.
Le scénario concocté par Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval est haletant et diablement prenant.
Un récit porté par son personnage !
Ismaël Tayer est le personnage principal du Dernier Atlas. C’est un personnage riche et complexe d’origine algérienne. On en apprends plus au fur et à mesure sur lui, son passé et ses ambitions.
Très loin d’être un personnage héroïque il apparaît vite que celui ci ne recule devant rien et n’hésite pas à se salir les mains quand c’est nécessaire. Taciturne et mystérieux, Ismaël fascine et devient vite un moteur du récit au même titre que son ambitieuse histoire.
On regrettera la présence d’autres personnages pour le moment un peu en retrait.
Une esthétique de choix !
Le découpage du récit est très classique. Ne vous attendez à aucune fioriture ou cassage des codes en vigueur. En revanche le découpage de l’action, proposé par Hervé Tanquerelle et Fred Blanchard est exemplaire et digne des meilleures séries télé !
Le choix est fait de garder l’esprit dessin et ne pas chercher le photo réalisme. Les couleurs sont vives et les personnages disposes d’une vraie gueule les rendant immédiatement attachant. On sent le soin qui a été apporté et que tout a été pensé en amont pour coller au récit.
Le dernier Atlas est un récit atypique, à la croisée des genres. Les auteurs nous offrent une uchronie feuilletonnante et passionnante a dévorer sans modération.
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