Le dernier des Dieux Tome 1
Point(s) fort(s) :
Les codes du genre respecté.
Un récit au potentiel épique.
Point(s) faible(s) :
Personnages peu développés.
Un premier tome trop chiche en contenu.
Phillip Kennedy Johnson et Riccardo Federici nous proposent le premier récit DC Black Label hors super héros ! Une initiative louable que Urban propose dans un format intermediaire BD/Comics. Le problème étant que, malgré ses qualités, le récit peine à obtenir une identité et une originalité propre ! Dommage
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Editeur : Urban Comics
Après celui-là, il n’y en a plus ?
La légende disait la chute du Dieu du vide.
La légende chantait la victoire des Traquedieux.
La légende proclamait la libération de Cain Anuun.
Mais bien rares sont les légendes à dévoiler toute la vérité.
C’est avec Le dernier des Dieux, un comics de Dark Fantasy, issu du catalogue DC Black Label que Urban Comics ouvre son catalogue de comics grand format pour draguer le lectorat de BD plus classique !
Le dernier des dieux : un comics scolaire ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Le dernier des Dieux coche toutes les cases du parfait petit récit de Dark Fantasy. Une quête dans un univers sombre, en proie à des créatures glauques, et menée par des héros loin d’être blancs comme neige.
Et c’est précisément là le problème si vous êtes un adepte du genre. Rien ne vous surprendra et cette accumulation des poncifs du genre pourra même vous agacer. Il est néanmoins vrai que ce récit s’approche beaucoup plus des récits de BD plus classiques. Que ce soit sur ses thématiques et son découpage/dessin, la stratégie d’Urban Comics n’est pas dénué de sens.
Cependant, le principal problème vient du rythme et de la densité. On aurait tendance à penser qu’une BD contient relativement peu de pages en comparaison d’un comics. Cependant la densité de case et de texte est loin d’être similaire. En conséquence, le Dernier des Dieux est à la fois un petit comics en terme de pages (ou quantité d’histoire) mais également une petite BD tant le récit avance peu dans ce premier tome.
Des qualités malgré tout !
Toutefois, le récit n’est pas dénué de qualité. L’utilisation de deux temporalités différentes afin de faire avancer le récit et répondre aux interrogations est astucieux. Enfin, les transitions se font d’ailleurs assez efficacement. L’écriture de Phillip Kennedy Johnson respecte les codes du genre et est agréable à suivre.
De même, les amateurs de jeux de rôle apprécieront la présentation de l’univers et des différentes castes (ou classes) qui la compose. La formation d’une véritable “communauté” fera sourire les puristes, malgré le manque de charisme et d’attachement à ces héros. la faute à un manque de développement.
Visuellement Riccardo Federici s’en sort avec les honneurs. Les pages sont détaillés, l’atmosphère oppressante est parfaitement retranscrites et on est facilement happé par cet univers, malgré un léger manque de lisibilité par moment. La présence de récit entre chaque chapitre est intéressante, mais casse un peu le rythme de l’ensemble.
En bref, je dresse un bilan plutôt mitigé de ce comics, Le dernier des dieux. Si vous êtes amateur de comics et peu familier du genre Fantastique, il est tout a fait possible que ce récit vous plaise, mais si vous êtes un amateur alors il y a peu de chances que ce récit vous apporte quoi que ce soit.
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi
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