Le déviant T1
Point(s) fort(s) :
L'ambiance retranscrite par le dessin
Point(s) faible(s) :
Des ficelles visibles (coucou le cliffhanger)
Le nouveau titre indé James Tynion IV. Une série de meurtres sadiques est commis en 1972 dans le Wisconsin. Le coupable a heureusement été appréhendé. De nos jours, un jeune auteur de comics décide de rendre visite au meurtrier, en quête d’inspiration pour son futur ouvrage.
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Editeur : Urban Comics
Le Père Noël est vraiment une ordureLe déviant T1 est une série proposée par les éditions Urban Comics. Une série de meurtres sadiques est commis en 1972 dans le Wisconsin par un individu déguisé en père noël. Le coupable a heureusement été appréhendé. De nos jours, un jeune auteur de comics décide de rendre visite au meurtrier, en quête d’inspiration pour son futur ouvrage.
Le déviant T1 est proposé par les éditions Urban Comics au prix de 20€ pour 128 pages.
Des bases solides
Le déviant T1 est un récit écrit par James Tynion IV (Department of Truth). Un auteur qui sait jouer avec le mystère et les rythmes narratifs lancinants. Lancinants car il ne se passe pas tant de choses que cela dans ce premier volume. Mais en même temps on ne s’y ennuie à aucun moment. Si les ficelles, sans être grosses, sont somme toute classiques, la narration est bien exécutée. En effet elle alterne entre flash-back et enquête actuelle, violence graphique et discussions calmes mais lourdes. Le déviant T1 pose de solides bases pour une série policière que l’on a envie de suivre.
Mindhunter
Je pense que j’ai apprécié Le déviant T1, car j’y ai retrouvé du Mindhunter. Série disponible sur Netflix, narrant librement les débuts du profiling par deux agents du FBI. L’une des (si ce n’est LA) meilleures de la plateforme. Malgré quelques scènes d’action, Le déviant T1 met l’accent sur l’ambiance et sur les personnages. Ce qui donne au titre une véritable saveur de thriller psychologique.
Un dessin tranchant
Le déviant T1 est dessiné par Joshua Hixson. J’avais déjà beaucoup apprécié son trait dans l’excellent Shangai Red. Ses personnages aux traits acérés, aux allures filiformes conviennent parfaitement à l’ambiance. Aussi il ressort une froideur de ses compositions qui colle parfaitement au décor (Milwaukee) et à l’atmosphère glaciale où sévit un tueur de sang-froid.
Bref, Le déviant T1 semble être le début d’un bon thriller qu’il me tarde de poursuivre. Entre une narration marquée par une belle gestion du rythme du récit et un dessin parfaitement maîtrisé, le titre part sur de bonnes bases. On lui pardonnera aisément le classicisme du thème.
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Cette critique a été rédigée à partir d’un exemplaire presse fourni gracieusement par l’éditeur à notre chroniqueur.
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