Le rattrapage comics : Birthright
Point(s) fort(s) :
Très accessible et divertissant.
Une notion familiale très présente.
Des dessins superbes.
Point(s) faible(s) :
Un peu classique par moments.
Avec Birthright, Williamson et Bressan nous plongent dans un récit d’Urban Fantasy riche et coloré en réussissant une fusion parfaitement crédible de deux univers pourtant opposés. Offrant son lot de quêtes et de rebondissements, le cœur du récit reste la dimension familiale du titre ! Un titre de choix !
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Editeur : Delcourt
Venez découvrir le Conarnia !
Avec un peu (mais vraiment un tout petit peu) de retard, il est temps de parler d’une des séries emblématiques du catalogue Delcourt : Birthright, écrite par Joshua Williamson (Flash Rebirth, Nailbiter) et dessinée par Andrei Bressan ! Publiée par Image comics dans le label Skybound, cette série est toujours en cours aux US et l’on s’est dit que ce serait une bonne idée de revenir dessus !
Mais de quoi ça parle Birthright ?
Le pitch de Birthright est très simple. Un père et son fils jouent tranquillement aux abords d’une forêt. Le but : le divertir pendant que son frère et sa mère prépare sa fête d’anniversaire.
Tout va pour le mieux, jusqu’à un tir trop puissant qui l’oblige à quitter le champ de vision de son père. S’ensuit alors une ellipse de deux ans où l’on comprend vite la tournure des événements. Accusation d’enlèvement ou meurtre, déchirure familiale, divorce, alcoolisme etc. Bref la destruction d’une famille comme peut l’engendrer la perte d’un enfant.
Mais alors que tout semble terminé, un an plus tard la famille brisée est convoquée au commissariat. Un étrange homme, d’une trentaine d’année, a été arrêté, tatoué et bardé d’équipement médiéval. Aucun doute possible pour le père, c’est Mickey, leur fils disparu !
De l’héroic-fantasy urbaine !
Mais comment cet homme adulte peut il être leur fils disparu seulement un an plus tôt ? C’est là qu’intervient l’univers fantasy de Birthright puisque Joshua Williamson a créé un autre monde : Terrenos où Mickey a été transporté. Là-bas, se côtoient magie et créatures fantastiques.
Mickey a été entraîné par de nouveaux compagnons, le considérant comme le seul a pouvoir se défaire du terrible roi Lore. Et c’est ce qu’il a fait, avant de pouvoir enfin rentrer chez lui !
Mais où est donc l’intérêt de Birthright dans ce cas ? Bien entendu, tout n’est pas si rose et l’on se rend compte dès les premières pages que Mickey n’est pas un héros mais un traître au service du Roi Lore, possédé par le Sans-esprit !
Un récit d’envergure mondiale pour une échelle familiale !
Les révélations sur Mickey intervenant dès les premières pages, on comprend très vite les principaux enjeux du récit. Mais surtout, dans Birthright, Joshua Williamson propose de nombreuses péripéties faisant évoluer nos protagonistes. Ceux-ci oscillent entre vengeance, jalousie, rédemption et désespoir. L’histoire se densifie et prend progressivement de plus en plus d’ampleur.
Le récit est très fluide et est réellement écrit comme une série télé. Si je peux déplorer parfois un manque de profondeur ou de subtilité, il est clair que l’histoire est menée avec maîtrise et sans réelles fausses notes. Ainsi, les tomes s’enchaînent et l’histoire se laisse lire avec grand plaisir. Le divertissement est au rendez-vous et c’est tout ce que l’on demande.
Des dessins à tomber !
Pour mon premier contact avec Andrei Bressan, on peut dire que j’ai été conquis. Le trait est précis et richement détaillé. Parfaitement lisible que ce soit dans les découpages classiques ou les scènes d’action, l’artiste se fait plaisir fusionnant à merveilles le monde moderne et les codes de l’Héroic Fantasy.
Bien que le découpage soit un peu classique, il ne fait cependant aucun doute que Bressan est un des meilleurs dessinateurs officiant chez Image actuellement et je suivrai avec impatience ses prochains projets après Birthright.
De plus la mise en couleur d’Adriano Lucas est de très bonne qualité et apporte beaucoup de personnalité à cet univers.
En bref et pour peu que l’on adhère au postulat de base, il n’y a pas grand chose que l’on peut reprocher à Birthright. Mis à part un certains classicisme dans le découpage et les dialogues, l’histoire est rondement mené. À suivre assurément.
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