Life is strange T1
Point(s) fort(s) :
Les dessins
L'exploration de l'effet papillon
Point(s) faible(s) :
Des temps faibles
Urban Comics nous propose avec Life is Strange une histoire prolongeant l’expérience du jeu éponyme avec un récit se basant sur un des choix possible. Mais ce récit est tout autant accessible au néophyte et nous propose une douce histoire autour de l’acceptation de nos choix, jouant comme il faut des contrastes.
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Editeur : Urban Comics
** Un battement d’ailes … **
Urban Comics continue d’étoffer sa gamme de comics dérivés des jeux vidéos Urban Games (Bloodborne, Street-Fighter). L’éditeur ajoute ici une suite format comics dans l’univers du jeu Life is Strange (Saison 1).
Lisible même si on n’a pas joué au jeu vidéo
Avant toute chose, je dois vous signaler que je n’ai pas (encore) joué au jeu. Mais je partais curieux de ce titre : il m’a fortement rappelé le film L’Effet papillon de 2014. Il est en effet question de Max Caulfield, une étudiante photographe qui a le pouvoir de revenir un instant dans le temps, et donc de changer certains choix. L’intrigue de notre récit se base sur ce concept, ou plutôt sur les conséquences. Le comics se situe après les évènements du jeu, et suit donc l’une des issues possibles. Max a sauvé Chloe Price, son amie d’enfance, au détriment de sa ville, Arcadia Bay, alors détruite par une tempête.
Comme je l’ai dit, je partais avec un léger handicap concernant le background. Les premières pages m’ont toutefois vite rassuré : on a un petit topo en quelques clichés “photographiques” (issus du jeu, peut-être ?) qui nous mettent au parfum et donnent ce qu’il faut pour commencer l’histoire. Une histoire qui commence classiquement, en posant son propre décor. Les filles ont déménagé à Seattle, Max est photographe pour un petit groupe de musique et Chloe s’occupe de la partie graphisme (site, flyers).
Une histoire personnelle
On sent très vite dans le récit de Emma Vieceli que l’histoire de Max et Chloe est prétexte à explorer les conséquences de nos choix, et l’acceptation de ceux-ci. Le passé les rattrape et notamment Max, dont le pouvoir semble se manifester de plus en plus régulièrement. Cela se caractérise tout d’abord par ce qu’on prend pour des visions, puis on se demandera si l’on ne suit pas une autre alternative, un autre univers possible.
Certains de ces moments nous perdent tout autant que Max et je me suis retrouvé à me demander pourquoi ce personnage est là et qui il est, à en revenir en arrière. Et comme je suis pas du genre physionomiste même sur une lecture comics, j’ai cette habitude de retourner quelques pages en arrière en quête de réponses. Mais dans ce cas, je me demande si c’est pas un effet lié au jeu auquel je n’ai pas joué.
Aux planches, Claudia Leonardi nous livre un dessin qui me plaît personnellement, aux traits agréables, un peu cartoon. Les personnages sont expressifs, les paysages ne sont pas en reste. Avec les couleurs de Andrea Izzo, le tout prend vie devant nous, avec un bon dosage dans la colorimétrie et les teintes.
Ce premier tome de Life is Strange est une bonne entrée dans l’univers pour qui n’aurait pas fait le jeux autant que pour ceux qui voudraient voir une des suites possible. Le poids des choix de Max et Chloe est tangible pour chacune à leur manière et on partage facilement leurs peines et leurs doutes. Autant scénaristiquement que graphiquement, on se laisse porter par ce récit, jusqu’à la porte qui s’ouvre dans les dernières pages pour sortir transformé.
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