Livewire – L’héroïne Valiant qui fait des étincelles en solo !
Point(s) fort(s) :
Une héroïne très attachante.
Les dessins des deux premiers arcs.
Point(s) faible(s) :
Les dessins du dernier arc.
Une très bonne lecture pour les fans des psiotiques et du personnage, même s’il sera difficilement accessible à ceux et celles qui n’ont pas lu les précédentes aventures de Livewire, toutes dispo chez Bliss Editions !
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Editeur : Bliss Editions
AC/DC
Disclaimer : Vita Ayala s’identifie comme non-binaire, par respect pour sa personne, la review sera donc en écriture inclusive.
Livewire, l’héroïne Valiant débarque enfin dans des aventures solo sous la plume de Vita Ayala. Le personnage a déjà été vu dans de nombreux récits mettant en scène les Psiotiques : Harbinger, Unity, Harbinger Wars Blackout. C’est d’ailleurs une suite à ce dernier que la·e scénariste se propose de nous offrir.
Métaphore sociale
Ainsi, on retrouve Livewire alors qu’elle vient de plonger les États-Unis dans le noir complet, causant des morts. La première partie sur les trois de l’ouvrage va donc explorer les responsabilités de l’héroïne. Se posant comme une suite à Secret Weapons également, elle réintègre les personnages de la mini-série : Owen, Avi et Paige. Dès ce moment, le sous-texte politique est évident. Par le prisme de Livewire, Vita Ayala explore les questions de discriminations subies par les minorités. L’avantage est que cela permet de traiter l’ensemble des minorités, qu’elles soient ethniques, d’orientation sexuelle ou religieuses.
Le personnage de Livewire va se révéler sous un nouveau jour : souvent acculée, ses capacités et ses ressources psychologiques lui permette de s’en sortir souvent. Mais c’est surtout sa capacité à se remettre en question, à se réinterroger qui est intéressant. La·e scénariste en profite pour distiller de nombreux questionnements moraux et philosophiques pertinents. D’autant que les pouvoirs de Livewire permettent de questionner notre rapport aux technologies, même si, de ce côté-là, le tout est léger et se manifeste surtout dans l’utilisation des pouvoirs.
Un chouette trio !
Les trois arcs forment un ensemble cohérent dans le propos, permettant d’explorer différentes questions. Toutefois, on sent qu’il restait encore des idées à Vita Ayala et que la série s’est terminée un peu prématurément. Dommage mais classique chez Valiant désormais. Du côté des dessins, c’est de toute beauté, même si le dernier arc est un peu moins beau, la faute à un encrage grossier et trop d’exagérations. À côté Raul Allen, Patricia Martin (duo déjà à l’œuvre sur Secret Weapons) et Kano font du haut niveau. Le découpage est d’une fluidité dingue, mettant en valeur toutes les capacités de Livewire avec des couleurs éclatantes. Chaque arc se concluant en plus par une planche qui répond à la précédente fin d’arc pour un résultat hyper pertinent pour retranscrire avec simplicité et efficacité les changements intérieurs du personnage.
Bref, l’héroïne Valiant Livewire est magnifiquement mise en valeur dans ce récit. Le propos social y est très maîtrisé avec différents niveaux de lecture très agréables et pertinents. Les dessins sont très beaux, même si le dernier arc fait moins bien. Une très bonne lecture pour les fans des psiotiques et du personnage, même s’il sera difficilement accessible à ceux et celles qui n’ont pas lu les précédentes aventures de Livewire, toutes dispo chez Bliss Editions !
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