Loba Loca Episode 1

Fou-fou !

Alors que le Label 619 nous a déjà régalés en nous offrant le retour de Doggybags pour une deuxième saison, les surprises continuent avec l’arrivée de Loba Loca un nouveau spin off de Mutafukaz. Comme avec Puta Madre, le label nous offre une publication en fascicule. Un format “comics” que l’on affectionne.

Le premier spin-off nous avait plongés dans la vie de Jésus depuis sa plus tendre enfance jusqu’à son rôle de catcheur célèbre que l’on retrouve dans la série mère. Tout au long de cette bombe qu’a été Puta Madre, de nombreux thèmes ont été abordés depuis la prison pour les enfants jusqu’aux travailleurs clandestins.

Ici, on plonge dans la vie d’une jeune fille, Guada, un peu plus vieille que Jésus lors du premier épisode de Puta Madre car on la retrouve au lycée alors qu’on avait débuté avec un Jésus âgé de 6 ans environ. Guada est élevée par sa mère qui cumule plusieurs boulots pour pouvoir subvenir à leurs besoins. Au lycée, elle essaye de trouver sa place avec les autres, avec les garçons et essaye de ne pas s’attirer d’ennui. Mais voilà, une histoire de cœur (ou de cul) va allumer la mèche. Guada va se retrouver être la risée de tout le lycée, faire la une des réseaux sociaux. La jeune femme va voir rouge, la plongeant dans une spirale infernale et à la poursuite de son père.

En quelque pages, Run et Guillaume Singelin nous plongent dans l’histoire et nous attachent à Guada, nous mêlent à sa tourmente. Ils nous laissent sur un cliffhanger de folie. À la fin de ce premier chapitre, on voit de suite le rapport à la série mère et à Puta Madre. La construction du microcosme Mutafukaz se prolonge et Run semble ne pas tarir d’idées, poussant toujours plus loin son univers et ses personnages. C’est d’ailleurs dans ce type de personnage que Run semble nous livrer le meilleur et ce premier chapitre répond à toutes les attentes.

Faut-il vraiment que je vous parle des dessins de Guillaume Singelin ? Si vous suivez le site vous savez que l’on est fan : The Grocery, P.T.S.D et une interview qu’il nous a accordé. Son dessin est inimitable, ses couleurs choisies avec soin, il y a une Singelin touch’ qui sublime un scénario déjà bien solide. Je pourrais parler des angles de vues, du design de ses personnages mais si vous ne le connaissez pas je préfère vous laisser la surprise.

Loba Loca, nous offre un personnage attachant à la vie bien compliquée. Un type de personnage affectionné par Run et sublimé par Guillaume Singelin. Un coup de cœur qui prolonge l’expérience Mutafikaz.

Ils ont kiffé :