Millenium !
Marvel Comics 1000 est un événement en soi. Il célèbre les 80 ans de l’éditeur et pour cela, il ambitionne, tout au long de ses 80 pages de reprendre une année de publication à travers un événement marquant de celle-ci.
Si ce concept est déjà assez audacieux, ce n’est pas tout. Chaque page sera gérée par un groupe d’artiste dédié. On retrouve beaucoup de monde, des talents d’hier et d’aujourd’hui. Dans ce tome, Panini Comics propose en fait deux récits : Marvel Comics 1000 et sa suite, 1001. Ce dernier proposant des équipes et des personnages plus modernes et plus en phase avec l’époque moderne et sa philosophie d’héritage. Et c’est pas fini !
Une histoire du temps qui passe
Car pour chapeauter tout cela, on retrouve Al Ewing, le scénariste de Immortal Hulk, qui offre une intrigue fleuve, courant sur les 80 ans de Marvel Comics, en reprenant un personnage peu connu des nouveaux lecteurs. C’est certainement là où le récit divisera le plus.
A titre personnel, c’est quelque chose qui m’a gêné. Je ne connaissais ce personnage que de nom et, si je trouve l’utilisation qu’en fait Al Ewing original, je reste dubitatif. Comment impliquer le lecteur dans un récit dont il connaît que peu les personnages principaux ?
D’autant que, au-delà de cet aspect, le récit reste une anthologie. C’est-à-dire que le scénariste principal a laissé des marges de manœuvre aux différents intervenants sur le récit et on se retrouve avec des pages sympathiques et d’autres peu intéressantes. L’ensemble souffle donc le chaud et le froid. J’ai une plus grande préférence pour le chapitre 1001 qui parle plus à mon cœur de lecteur récent et propose encore plus d’expérimentations.
Sur ce point, Marvel Comics et Al Ewing sont parvenus à réunir deux générations, ce qui n’est pas franchement une mince affaire.
Un résultat mitigé
Mais voilà, l’intérêt éprouve pour Marvel Comics 1000 ne se fera qu’à l’aune de vos connaissance de cet univers. En tous les cas, le récit, même s’il dessine des pistes pour l’avenir de l’éditeur, n’est pas essentiel. Il agit plutôt comme un bonbon rempli de nostalgie mais qui regarde vers le futur. Et, de fait, il positionne clairement Al Ewing comme l’architecte de celui-ci. On pourra toutefois noter que certaines planches valent le coup d’œil, ne serait-ce que pour les expérimentations proposées, certains scénaristes et dessinateurs profitent donc vraiment de cela pour s’éclater.
Néanmoins, du côté des dessins, le récit est un sans faute avec des prestations toutes impeccables. Sauf Rob Liefeld, il faut pas déconner ! La sélection de dessinateurs est assez folle et présente une très belle rétrospective de Marvel Comics et, plus largement, des évolutions de style dans l’univers du comics.
Bref, Marvel Comics 1000 n’aura d’intérêt que si vous cherchez absolument à avoir des brides de l’avenir de l’éditeur. Le récit possède un concept audacieux mais qui échoue. Certaines pages sont super, d’autres sont pénibles. Si vous cherchez un bonbon nostalgique, vous pouvez y aller. Si vous n’êtes pas dans cette cible, n’y allez pas.
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