Mécanique Céleste
Point(s) fort(s) :
Un univers réjouissant et riche
Point(s) faible(s) :
la mécanique céleste c’est la proposition de Merwan sur la gestion des conflits internationaux. Et si L’iran et les Etats-Unis réglaient leurs différents autour d’une bonne partie de balle au prisonnier ? Bien sur ni Iran, Ni états-unis mais pourquoi pas. En tout cas Merwan nous ébloui par la qualité de son travail, une maîtrise du dessin au sommet.
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Editeur : Dargaud
La mécanique du ciel
Je me revois encore discuter avec un ami (Rohan) et qui me disait qu’il avait acheté Mécanique Céleste de Merwan. Un titre dont j’avais entendu parler sans y prêter plus attention que ça. L’entendre me parler du parcours de Merwan avec tellement de superlatif et de détail sur son parcours depuis les Gobelins. Bref, il m’a clairement donné envie de lire ce titre.
Cette attente a créé une petite déception au début de l’histoire, un peu du mal à me plonger dans le monde post-apocalyptique du monde dessiné par Merwan. Un peu du mal mais le dessin et les couleurs nous portent pour continuer la lecture. Mais dès que le principe même de la Mécanique Céleste se met en place que j’ai lâché prise et que j’ai dévoré les 200 pages du livres.
Mécano post-apo
Recentrons nous sur l’histoire, Merwan nous lâche dans un monde post-apocalyptique. On débarque dans la forêt de Fontainebleau qui n’a rien à voir avec celle que l’on connait, le taux de radioactivité à tout modifié. Mais un peuple survit : le peuple de Pan. Un peuple qui se reconstruit à base de troc, de marché sur les trouvailles de l’ancien monde et avec une hiérarchie assez archaïque. Ils sont aussi persuadé être les seuls à avoir survécu, mis à part une bande de pirate et une légende sur un peuple de part de là les eaux. Ils cultivent leur riz, le rationnant pour ne pas épuiser leur réserve.
Puis débarque une force armée venu de nulle part : le peuple de Fortuna, venu pour ponctionner leur réserve de riz en échange de leur protection. Alors que l’affrontement semble se dessiner. Un coup du sort provoque l’arbitrage par la “Mécanique Céleste”. Jusque-là, vous ne savez peut être pas ce qu’est la mécanique céleste. Le peuple de Pan non plus. Eh bien, tenez-vous bien, il s’agit d’une variante de la balle au prisonnier. Une variante en trois manches et le peuple de Pan va devoir apprendre très vite les règles du jeu pour continuer à prospérer tranquillement. Le livre va vous plonger en plein dans ces matchs de balle au prisonnier qui régleront les questions politiques.
Mécanique fraîche
Le scénario est assez original, car même si il peut rappeler d’autres titres, l’apport de l’auteur est très frais ôtant toute impression de déjà-vu. Cela dit, pas de grosse surprise sur qui gagne le jeu et la fin ne m’a pas cloué au sol. L’univers est très riche, plein de sous-intrigues sont à peine dégrossis, laissant sans doute à l’auteur la liberté de creuser, dans d’autres titres, du moins je l’espère.
La vrai richesse de la Mécanique Céleste, réside dans les dessins qui font un bien fou. Les mouvements sont maîtrisés, les découpages, les angles de vues donnent un rythme haletant à la lecture. On est en plein match de bal au prisonnier et on aime ça. Je découvre cet auteur et j’en suis déjà fan. Le plaisir à admirer les planches gomme toutes les petites remarques que j’ai faites sur le scénario. Les couleurs accompagnent très bien le tout. Oui c’est un vrai coup de cœur !
Merci Rohan de m’avoir permis de lire la Mécanique Céleste, je serais complètement passer au travers sinon, une erreur que vous ne devez pas commettre.
La mécanique céleste, c’est une grosse claque graphique que vous devait lire.
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Captain Talbot
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