Mercy Tome 3
Point(s) fort(s) :
Le discours, très intéressant et qui donne envie de tout relire.
Les dessins.
Point(s) faible(s) :
Ce tome 3 de Mercy conclut la série de Mirka Andolfo de façon légèrement brouillonne. La narration est parfois trop rapide, utilise trop d’ellipses pour que l’on suive clairement ce qui se produit. Toutefois, le récit reste porté par un propos intéressant et intelligent et des personnages attachants.
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Monstre sans pitié !
La série de Mirka Andolfo, Mercy, atteint son tome 3 et par la même occasion, sa conclusion. Après deux tomes qui ont su créer un univers intéressant, reprenant et twistant le thème du vampire, cette conclusion a pas mal de travail sur les bras.
Mercy bourre-tout
Autant crever l’abcès, j’ai été un peu déçu. Le tome 2 a fait monter la sauce, à un tel point que ce tome 3 est un gros bazar. L’avant-dernier chapitre pose les ultimes enjeux mais le fait avec une impression de flou. Tout se mélange et si les motivations sont explicitées ainsi que les explications fournies, le récit se perd entre tous ses personnages. Le final ressemble à un capharnaüm où il manque quelques réglages pour que tout soit compréhensible.
Comprenons-nous, ce n’est pas désagréable mais c’est souvent très confus. Toutefois, là où Mirka Andolfo parvient toujours à m’accrocher, c’est dans son traitement du monstre. Il est touchant et s’appuie sur des personnages travaillés et attachants. Le thème du monstre rencontre celui des douleurs subies par les femmes, des troubles mentaux et cela donne un propos intéressant et rarement abordé. Des thèmes durs sont abordés avec justesse et sensibilité par Mirka Andolfo et ce n’était pas quelque chose dont je m’étais rendu compte auparavant.
Pressée !
Au global, on a quand même une conclusion satisfaisante mais l’ensemble aurait eu besoin d’un chapitre supplémentaire ou un complément de pages pour mieux distiller toutes les informations et repositionner les personnages. Mais c’est peut être aussi un problème structurel de la série qui s’attarde parfois trop peu sur ses personnages secondaires et les ramène soudainement sur le devant de la scène. On a également parfois des séquences trop rapides, ce qui provoque des confusions et on est parfois obligé de revenir en arrière. Pas parce que l’intrigue est complexe mais parce que trop d’ellipses sont employées et suscite des incompréhensions.
Néanmoins, on peut compter sur les dessins, toujours splendides, avec des designs solides pour être comblé. Les couleurs de Mirka Andolfo et ses assistants : Gianluca Papi et Chiara Di Francia donnent au récit des tons froids, superbement rendues et magnifiant l’ambiance.
Bref, ce tome 3 de Mercy conclut la série de Mirka Andolfo de façon légèrement brouillonne. La narration est parfois trop rapide, utilise trop d’ellipses pour que l’on suive clairement ce qui se produit. Toutefois, le récit reste porté par un propos intéressant et intelligent et des personnages attachants.
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