Nous étions les ennemis – BD de George Takei (Star Trek)
Point(s) fort(s) :
Lève le voile sans tabou sur une période peu connue des Etats-Unis
Les dessins
Point(s) faible(s) :
Des allers-retours dans le temps pénibles et peu utile
Honte Harbor Nous étions les ennemis est une BD / un comics / un roman graphique (rayez la mention inutile) publié chez Futuropolis et inspirée de la vie de George Takei. Si son nom ne vous dit rien, sachez qu’il est plutôt connu dans la communauté geek pour avoir joué dans Star Trek. Mais il […]
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Editeur : - Les Indés -, Futuropolis
Honte Harbor
Nous étions les ennemis est une BD / un comics / un roman graphique (rayez la mention inutile) publié chez Futuropolis et inspirée de la vie de George Takei. Si son nom ne vous dit rien, sachez qu’il est plutôt connu dans la communauté geek pour avoir joué dans Star Trek. Mais il est également connu pour ses engagements politiques. A titre personnel, je le connais particulièrement pour ses combats en faveur de la communauté LGBTQ+.
Histoire peu connue
Mais Nous étions les ennemis est une BD qui va raconter une tranche de sa vie peu réjouissante. Une période sombre de l’histoire des Etats-Unis peu connu et je remercie Futuropolis pour cette publication. En effet, le récit se déroule dans la jeunesse de George Takei, alors que les Etats-Unis viennent de décider d’entrer dans la Seconde Guerre Mondiale. Pour rappel, cet engagement est surtout une réaction à la défaite subie à Pearl Habor. En conséquence, sur leur territoire, les immigrés d’origine japonaise vont être considérés comme des ennemis. D’où le titre du récit.
Le récit est donc autobiographique et il est fait avec une grande pudeur. Les scénaristes du récit, Steven Scott et Justin Eisinger ont pris le soin de rester très respectueux de la parole de George Takei. Toute en douceur, ils décrivent comment le gouvernement fédéral américain a construit des camps pour enfermés les immigrés japonais et comment ils ont lutté. Chargé politiquement, le récit est pourtant peu rancunier. Très doux, le récit montre des luttes politiques mais met surtout l’accent sur la mère de George Takei. Elle qui a tout fait pour permettre à ses enfants de déconnecter de cette réalité brutale. Il y a une forme de sagesse dans le récit, une force intérieure avec la paix comme mantra constant.
De très beaux dessins
Si cela est excellent, il y a malgré tout des faiblesses dans la structure du récit. La BD fait des va-et-vient entre présent et passé, de manière parfois peu utiles. Il ajoute peu d’intérêt au récit, à part l’envie de montrer George Takei comme un militant actif pour la communauté japonaise. Mais cela semble placé parfois au chausse-pied, cassant le rythme. Dommage. De même, si le récit est puissant dans son propos, il reste, comme beaucoup de récit biographiques, très convenus dans sa structure.
Néanmoins, j’ai totalement adhéré aux dessins. Comme le ton du récit, le trait de Harmony Becker est très doux, toute en rondeur, assez proche du manga. La dessinatrice met l’accent sur des visages désemparés qui tentent de faire bonne figure. De nombreuses émotions parcourent les faciès des personnages et cela aide à nous transporter efficacement dans le récit.
Bref, Nous étions les ennemis est une BD très intéressante. Elle souffre d’une narration classique mais suscite beaucoup d’intérêt par son ton, optimiste et pacifiste et ses dessins, doux et frais. Surtout, elle lève le voile sur une période peu connue de l’Histoire des Etats-Unis : l’enfermement des immigrés japonais pendant la Seconde Guerre Mondiale, suspectés d’être des ennemis. Très intéressant.
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