Planet Hulk
Point(s) fort(s) :
Très divertissant
Miek et Korg, deux très bons compléments dans le propos
Point(s) faible(s) :
La fin, bien foirée
Planet Hulk est un blockbuster bien mené mais classique et qui souffre d’un manque de fond. Il y a trop de choses et trop peu de place pour développer l’ensemble correctement. Dommage d’autant que le portrait de Hulk est réussi.
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Editeur : Panini Comics
Planet Spartachulk ?
Planet Hulk est l’un des récits qui a servi de base pour le film Thor : Ragnarok. Au-delà de ça, il est souvent présent dans les classements des meilleures histoires sur Hulk. Ma curiosité (et un achat de ma copine) aidant, j’en ai profité pour le lire.
Pour vous faire rapidement le pitch, on retrouve Hulk, catapulté par les Illuminati, le groupe des types les plus intelligents de l’univers Marvel, sur une planète afin de l’éloigner de la Terre et l’empêcher de tout péter. Il se retrouve alors sur Sakaar où il va devenir gladiateur et s’opposer à la tyrannie locale. Forcément, ce Planet Hulk devient rapidement un remake de Spartacus avec le géant de jade à la place de Kirk Douglas.
Planet esclave Hulk !
Avec Greg Pak au scénario, on sait souvent à quoi s’attendre, soit un récit d’action avec un brin de réflexion. Là où le récit fonctionne, c’est dans le portrait de Hulk. Je craignais le récit profondément décérébré et donc, un Hulk totalement stupide et bourrin. Ce n’est pas le cas. Dans Planet Hulk, il réfléchit et élabore une stratégie tout en essayant de trouver sa place sur un monde étranger en proie à une histoire violente. Le scénariste nous montre surtout un Hulk en pleine crise alors que ceux en qui il avait confiance l’ont trahi. Le portrait est donc plutôt intéressant, d’autant qu’il y ajoute une quête mystique derrière pas dénué d’intérêt.
Là où le bât blesse, c’est que le récit pourrait regorger de moments de réflexion mais que cela n’est pas fait. Tout va très vite, parfois trop et quand Greg Pak pose son récit, il s’attache plus à construire les relations qu’à creuser les différentes personnalités. Les personnages secondaires sont attachants et certains s’en sortent bien mais tout le reste semble n’être qu’un ensemble de faire-valoir. Greg Pak semble vouloir construire beaucoup de choses en même temps et, finalement, il ne construit pas grand-chose. Le potentiel est là mais l’exécution est maladroite, montrant certainement un problème de planification en amont. La fin est d’ailleurs totalement foirée et souffre là encore d’être expédiée.
A noter que l’édition Must-Have montre l’une des premières apparitions de Amadeus Cho, futur Hulk dans un récit bien sympathique montrant le potentiel du personnage.
Quant aux dessins, ils sont très corrects. Aaron Lopresti et Carlo Pagulayan parviennent à naviguer dans des styles qui s’entremêlent bien et construisent une Sakaar plaisante à l’œil. L’ensemble manque parfois de dynamisme mais les grands batailles sont épiques comme il faut et les moments de discussion fonctionne aussi. Bref, rien de transcendant mais un travail agréable.
Bref, Planet Hulk est un blockbuster bien mené mais classique et qui souffre d’un manque de fond. Il y a trop de choses et trop peu de place pour développer l’ensemble correctement. Dommage d’autant que le portrait de Hulk est réussi.
Ils ont kiffé :
Retrouvez Planet Hulk chez Excalibur Comics !
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