[Review] Ant-Man Travail de fourmi
Point(s) fort(s) :
L'humour très fin de Nick Spencer.
Les dialogues.
Point(s) faible(s) :
Ant-Man Travail de fourmi est une très bonne histoire qui s’attarde sur le côté humain d’un héros de seconde zone. L’humour y est très présent, les dialogues sont aux petits oignons et Nick Spencer démontre encore une fois tout son talent pour écrire des personnages avec une réputation de loser leur collant à la peau.
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Editeur : Panini Comics
Fourmille de blagues !
L’avis de Spider-Matt :
cott Lang alias Ant-Man a décidé de devenir un honnête citoyen, et pour cela il va décider dans un premier temps de trouver du travail mais aussi de prendre soin de sa fille Cassie tout en gérant la relation conflictuelle qu’il entretien avec son ex femme. Mais bien entendu tout cela est plus facile à dire qu’à faire.
Quand on ouvre un comics dédié à Ant-Man on sait que l’on ne va pas lire d’histoires épiques aux conséquences cataclysmique. Non. Car toutes les incarnations de Ant-Man sont, sous le casque, des losers. À part peut-être Hank Pym pour certains mais il fait bien avouer qu’il entre quand même un peu dans cette catégorie. Ant-Man est un “héros” que l’on retrouvera surtout dans des équipes. Que ce soit les Avengers, les Fantastic Four ou les Secret Avengers, la plupart d’entre elles ont vu débarquer un Homme Fourmi à un moment ou à un autre. Personnage qui galère la plupart du temps autant dans sa vie privée que dans son costume, il essaiera surtout d’attirer l’attention et le profit sur lui.
Nick Spencer, qui a un véritable don pour écrire ce type de personnalité, a très bien compris cela et il va extrêmement bien l’exploiter. On retrouve Scott Lang complètement perdu, plein de doutes, au chômage et essayant d’être présent pour sa fille. Toute l’histoire va se concentrer sur l’aspect vie privée du héros tout en faisant intervenir bon nombre de vilains de seconde zone tous aussi perdus que lui. Nick Spencer s’intéresse surtout aux personnes qu’il y a sous le masque. Ainsi on peut suivre la reconversion de certains criminels à pouvoirs ou leurs différents parcours pour tenter de ne pas replonger dans l’illégalité. Car les personnages ici présents, héros ou vilains, sont bien plus proches de vous et de moi que d’un Fatalis ou que d’un Dieu Asgardien, avec tous les petits tracas du quotidien que cela implique. Ce qui permet au lecteur de se sentir plus concernés par ce qui arrive à ces protagonistes. Bien évidemment tout cela est accompagné de dialogues plein d’humour et avec la finesse dont l’auteur à l’habitude de faire preuve. Comme par exemple, durant la rencontre entre Scott et le Maître de Corvée, qui est tout simplement à mourir de rire. Le plus drôle est que Ant-Man se prend au sérieux et qu’il pense avoir une certaine notoriété dans le milieu des super héros et même des vilains, mais en fait pas du tout. Tous vont le lui faire comprendre de façons plus subtiles et drôles les unes que les autres. Ce qui aura pour effet d’affirmer cette réputation de perdant qui colle au personnage. Les enjeux du récit ne sont pas de niveau mondial, loin de là, mais je n’ai pas eu besoin de ça pour adorer suivre les aventures bercées d’humour d’un père de famille costumé qui fait tout pour s’en sortir et être auprès de sa fille. La partie avec Tony Stark est très bien réussie également et si vous trouvez Tony encore plus imbu de sa personne que d’habitude c’est normal car les événements de l’event Axis ont eu lieu entre temps et que certains gentils sont désormais mauvais et inversement.
Graphiquement, c’est très propre. Les dessins sont assez simples mais efficaces même si la construction des planches reste très sage. Ramon Rosanas fait du bon travail en se montrant régulier dans la qualité. Le style colle très bien avec l’ambiance générale du récit et avec le type d’histoire racontée.
Si vous voulez faire durer le plaisir je vous conseille fortement la série The Superior Foes of Spider-Man. Accompagné du dessinateur Steve Lieber, Nick Spencer y narre les aventures pleines d’humour d’une équipe nommée les Sinister Six qui ne sont en fait que cinq. Dont Boomerang et le nouveau Scarabée que l’on retrouve d’ailleurs dans le récit Ant-Man. Encore une fois, une belle brochette de criminels de bas étages qui feront tout pour réussir le coup du siècle. Une série immanquable que vous ne trouverez malheureusement que dans les kiosques Spider-Man ou en VO, Panini ne l’ayant pas rééditée en librairie. On retrouvera également Nick Spencer aux commandes de Amazing Spider-Man lors du Fresh Start de Marvel et je peux vous dire que l’on y récupère le Peter Parker que l’on connaît et que l’on aime : toujours en galère mais prêt à rendre service.
Bref, Ant-Man Travail de fourmi est une très bonne histoire qui s’attarde sur le côté humain d’un héros de seconde zone. L’humour y est très présent, les dialogues sont aux petits oignons et Nick Spencer démontre encore une fois tout son talent pour écrire des personnages avec une réputation de loser leur collant à la peau.
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