[Review] Apocalyptigirl
Point(s) fort(s) :
On y voit des messages si on veut
Point(s) faible(s) :
Aria est seule avec son chat, une survivante dans un monde en ruine où la nature reprend ses droits. Cette histoire de science-fiction menée tambour-battant profite d’un graphisme ultra-dynamique, de choix de designs audacieux et d’une touche de poésie. Faut il ajouter que j’ai adoré ?
:
Editeur : Paperback
Apocalyptigirl nous propose de suivre une jeune fille et son chat au cours de ses pérégrinations dans un monde dévasté. Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? Oubliez ces questions. Laissez-vous porter et profitez de cet album en gardant les yeux grand ouverts.
L’avis de Matt :
l faut tout de suite arrêter de chercher le rationnel avec Apocalyptigirl. Les tenants, les aboutissants et tout ce genre de choses ne vous seront révélés que partiellement et assez tard dans l’histoire, à un moment où, finalement, ils n’ont plus vraiment d’intérêt.
Entre temps, vous aurez parcouru un coin du monde qui porte les stigmates de batailles intenses avec une survivante et son chat. Le style d’Andrew Maclean est fait de partis pris et de trouvailles dans tous les aspects de son dessin. Des lignes marquant le déplacement aux designs des personnages, tout sert un dynamisme assez fascinant.
J’y ai trouvé un petit quelque chose qui m’a renvoyé au Battling Boy de Paul Pope.
L’héroïne est donc une survivante en mission. Elle a l’air de devoir réparer une machine quand elle ne se cache pas dans son refuge, dans un tunnel abandonné, ou essaie d’échapper à des peuplades autochtones. Si la narration est linéaire, les informations parviennent au lecteur dans le désordre (un peu comme cette chronique) mais prendront sens au fil de la lecture (un peu comme cette chronique).
Au commencement, Aria chantonne un chanson en traversant de vastes étendues urbaines dans lesquelles la nature reprend ses droits. Elle fredonne un air d’opéra, tente de réparer une machine et assiste à un coucher de soleil. Une chouette carte postale bucolique une peu girly. Arrive alors le premier combat et on change résolument d’ambiance. Apocalyptigirl s’impose comme un exercice de style graphique et c’est cette atmosphère et ce dessin qui rendent le titre si attachant.
Le titre est très court et pas simple à résumer sans spoilers. Il est aussi très attachant, teinté de poésie et d’humanisme sans être mielleux. En bref, c’est vachement bien. Bourré d’idées, pas très cher, court à lire, il n’a pas cette aspect pompeux qu’on peut parfois trouver dans le post-apo’. C’est du plaisir pur, immédiat et .
On enchaine révélations, poésie et scènes d’action à toute vitesse. La nature de la mission d’Aria permettra d’aboutir à une séquence de fin pleine d’humanisme et de bon sens :
presque SPOILER – cliquer ici pour le lire
Apocalyptigirl est donc très aussi, au moins aussi captivant que pénible à résumer.
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.
Accueil › Forums › [Review] Apocalyptigirl