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East of West Tome 1 ( Intégrale Partie 1 )

 
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Vos notes
30 votants

 

Point(s) fort(s) :


Un univers à la direction artistique fabuleuse
Le personnage de Mort, charismatique
La métaphore politique mélangée aux croyances
Les dessins superbes

Point(s) faible(s) :


Rien, nada, walouh


 
En résumé
 

Le tome 1 de East of West sonne les débuts d’une grande série. L’univers est passionnant, les personnages également et l’ensemble dresse une métaphore politique intéressante qui se double d’une quête personnelle. Et pour ne rien gâcher, les dessins sont sublimes. Bref, c’est un sans faute pour ce début de série !

 
Infos techniques
 

Scénario : Jonathan Hickman
Dessin : Nick Dragotta
Couleur : Frank Martin
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 8 janvier 2019 par

 
Dans le détail...
 
 

A l’ouest !

Ce tome 1 de East of West nous ouvre à l’un des comics fous de Jonathan Hickman, assisté aux dessins par Nick Dragotta. Le comics East of West est aussi ressorti en intégrale et la critique du tome 2 vous aidera à vous faire un avis complet !

Des dessins superbes

C’est l’une des premières surprises du comics ! En effet, là où l’auteur aime avoir des collaborateurs aux styles tranchés et souvent réalistes, Nick Dragotta est un dessinateur très typé comics. En effet, il arrondit les visages et joue avec les tailles des yeux lorsque les personnages s’énervent. Mais c’est aussi l’une des grandes réussites de ce premier tome. Dès les premières pages, on admire des décors désertiques à la Monument Valley superbes et magnifiquement mis en couleurs par Frank Martin. Sur le plan artistique, c’est un sans-faute ! Chaque page montre une recherche graphique impressionnante, mélangeant les influences. On retrouve le western, la science-fiction et le body horror sur de nombreux designs.

Et il en fallait du talent pour pouvoir être au niveau de l’histoire concoctée par Jonathan Hickman ! Il va convoquer les références religieuses qui ont fondé les États-Unis pour étudier sous un angle très politique les influences réciproques qu’exercent les croyances sur les agissements des individus. Il y introduit ainsi les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse dont l’un des membres manque. A trois, ils vont tenter de retrouver leur frère disparu, Mort, qui a sa propre quête dans un monde en crise.

East of West : comics apocalyptique / western / taré !

Comme il avait pu le faire chez Marvel, l’auteur parle de fin du monde. Mais là où son run chez les Avengers était très cartésien, ici, il va plonger dans le mystique et le spirituel. En faisant du cœur de son comics, un récit prophétique mélangeant les influences, il se place sur un axe différent qui prouve une fois de plus la richesse des thématiques que l’auteur peut aborder. S’il parle toujours de personnages corrompus par les positions de pouvoir, il aborde à travers Mort, une certaine humanité ironique au vu du nom du personnage. C’est un aspect assez neuf chez l’auteur qui faisait de ses personnages des métaphores plus que des personnalités complexes.

L’autre fabuleuse qualité de East of West, c’est son univers. Les fans de western seront aux anges avec cette Amériques dystopique où la Guerre de Sécession s’est arrêtée du fait de l’arrivée des Cavaliers. De là, la structure même des États-Unis s’est totalement modifiée. On a donc à faire à des entités politiques qui cohabitent sur un même espace et tentent de maintenir une paix fragile. Mais c’est la croyance quasi absolue dans la prophétie qui les guide.

Présentation

Ce premier tome prend alors le temps de poser les éléments : l’univers, les personnages et les concepts qui occuperont les prochains tomes. Cela se fait bien entendu à travers des dialogues denses et passionnants mais surtout à travers un personnage principal qui me fascine. Incarnant la lutte contre le destin, doté d’une classe folle, Mort est charismatique et il sait obtenir ce qu’il veut. Le comics se fait souvent très violent et sanglant, les personnages y sont retors et souvent pervers, à l’exception du Cavalier disparu qui veut seulement retrouver ce qu’il a perdu. C’est certainement cela qui fonctionne le mieux car au sein de la métaphore politique passionnante de l’auteur se tisse une quête personnelle à laquelle chacun peut s’identifier.

Bref, ce tome 1 en intégrale ou non du comics East of West sonne les débuts d’une grande série. L’univers est passionnant, les personnages également et l’ensemble dresse une métaphore politique intéressante qui se double d’une quête personnelle. Et pour ne rien gâcher, les dessins sont sublimes.

 

Ils ont kiffé :

 

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4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi

 
Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


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      Comics Grinch’
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      Le tome 1 de East of West sonne les débuts d’une grande série. L’univers est passionnant, les personnages également et l’ensemble dresse une métaphore politique intéressante qui se double d’une quête personnelle. Et pour ne rien gâcher, les dessins sont sublimes. Bref, c’est un sans faute pour ce début de série !

      [Retrouvez l’article de comics-grincheux à l’adresse [Review] East of West Tome 1]

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