East of West Tome 2 – Critique à l’ouest (ou à l’est)
Point(s) fort(s) :
Des personnages fascinants de perfidie
Les dessins, impeccables
Les deux dernières pages du tome
Point(s) faible(s) :
Le tome 2 de East of West explose la mythologie et par conséquent, son univers. Là où l’on gagne en profondeur de récit, on perd sacrément en rythme et en avancée de l’intrigue principale. Espérons que cela remonte dans la suite tant les dessins et l’univers sont exceptionnels.
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Editeur : Urban Comics
A l’est de l’ouest !
Le tome 1 de East of West nous présentait l’univers de la série et notamment les principaux protagonistes avec la révélation finale à propos du fils de Mort et Xiaolian qui n’est autre que la Bête crainte par tous et toutes. Le tome 2 de East of West va se charger, à l’instar de toute œuvre aussi dense, de faire exploser la mythologie et de l’étendre. Ces deux tomes sont recompilées dans la première Intégrale qui ressort !
Explosion mythologique
Ainsi, Jonathan Hickman et son compère, Nick Dragotta vont nous faire découvrir l’ensemble des joueurs du Royaume. A travers cette exploration, on trouve des individus finalement assez classiques et où l’inspiration de l’œuvre de George R. R. Martin, Le Trône de Fer, est palpable. Chacun y est exécrable et semble ne vouloir tirer qu’un profit personnel de la situation chaotique que Mort est en train de propager.
Mais là où l’œuvre de Martin joue sur la duplicité, la tromperie et les trahisons multiples, Hickman joue sur l’interrogation et l’entremêlement du politique et des croyances individuelles. Là où le premier tome ne faisait qu’explorer le sujet, l’auteur plonge à plein pieds dedans. Cela se fait notamment à travers le personnage de Ezra mais aussi d’autres individus tels que John Freeman et la Présidente Antonia LeVay. Ces trois individus deviennent le centre du tome et questionnent de façon différente le rapport que la religion entretient avec la sphère politique et comment l’un influence l’autre.
Moins de rythme.
Forcément, en éclatant la mythologie le rythme de l’intrigue principale, à savoir la quête de Mort pour retrouver son fils, en prend un coup. Déjà que c’était plutôt lent dans le tome 1, mais là, on frôle l’encéphalogramme plat. Et c’est ce qui est un peu dommage. Je n’ai rien contre l’éclatement et l’extension d’une mythologie, c’est même fait de façon très intelligente par Jonathan Hickman, les deuxièmes arcs servant souvent à cela mais ici, la mythologie s’étend de telle façon que le reste du rythme en pâtit peut-être trop sévèrement. Ainsi, la quête de Mort n’avance pas et on reste encore dans une forme d’introduction conséquente. A voir si le tome 3 parvient à mieux dynamiser l’ensemble.
Mais là où la série reste une réussite, c’est sur le dessin. Nick Dragotta est capable de donner vie à cet univers et réalise des planches somptueuses dont certaines parmi les plus belles que j’ai vu. Les deux dernières pages du tome sont un pur régal que Hickman a construit et que Dragotta parvient magnifiquement à illustrer.
Bref, ce tome 2 de East of West, compris dans l’Intégrale tome 1 explose la mythologie et par conséquent, son univers. Là où l’on gagne en profondeur de récit, on perd sacrément en rythme et en avancée de l’intrigue principale. Espérons que cela remonte dans la suite tant les dessins et l’univers sont exceptionnels.
Ils ont kiffé :
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