I Hate Failryland tome 1
Point(s) fort(s) :
La violente débile
Les dessins de Skottie Young
Point(s) faible(s) :
I Hate Fairyland est un superbe défouloir jubilatoire qui explose les contes de fée de la façon la plus cartoonesque et violent possible. Réjouissant !
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Editeur : Urban Comics
Quand Skottie Young défonce ton enfance…
Avec I Hate Fairyland, on découvre Gertrude, une gentille petite fille qui se retrouve aspiré dans un monde de conte de fées. Pour rentrer chez elle, elle devra trouver une clé lors d’une quête normalement très courte.
Vingt-sept ans plus tard, Gertrude n’a pas trouvé cette clé, elle est toujours coincée dans ce monde magique et, devenue psychopathe, elle emploie les moyens les plus violents pour tenter de trouver cette put… de clé.
L’avis de Matt :
Skottie Young est la nouvelle superstar dans le monde des comics. Il a été révélé au grand public chez Marvel Comics grâce à une série de couvertures variantes dans lesquelles ils mettaient en scène des versions bébé des principaux héros de celle qui fut la maison des idées.
D’ailleurs, si un jour un Artbooks compilant ces couvertures devait sortir, je sauterais dessus sans hésiter.
Pour Marvel, Skottie Young a également illustré les adaptations en comics des romans de Frank Baum, c’est à dire les adaptations des livres de la saga Le Magicien d’Oz. Graphiquement, le style de Young collait parfaitement à l’univers magique et un peu rétro du pays d’Oz mais l’histoire visait un jeune public. Les pages étaient très sages.
Fables acidulées !
Avec I Hate Fairyland, Skottie Young propose une version sous acide des récits type Le Magicien d’Oz. Le personnage de Gertrude est une jeune femme prisonnière d’un monde magique et absurde, prisonnière dans son corps d’enfant qui n’a pas grandit depuis 27 ans. En revanche, elle a évolué : elle est devenu hystérique, grossière et violente et c’est un psychopathe digne de la licence “Deadpool kills…” qui parcourt les mondes de notre enfance.
I Hate Fairyland est par nature jubilatoire. Le comics n’a pas plus d’intérêt que de mettre en scène une gamine survoltée qui va poutrer toutes sortes de créatures avec toutes sortes d’armes.
Et en réalité, c’est tout ce qu’on lui demande. Le titre est un défouloir graphiquement très réussi dans lequel l’auteur se lâche complètement. On y croise tous les incontournables des contes de notre enfance, des princes charmants aux lutins en passant par les trolls géants, des hommes champignons, des dragons, des barbares, des faunes et même une région toute en bonbons.
La conclusion de ce premier tome ne résout rien et annonce une suite encore plus énervée. On espère qu’elle sera à la hauteur tout en craignant une redite.
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