[Review] La splendeur du pingouin
Point(s) fort(s) :
Un magnifique portrait du Pingouin
Le Pingouin dévoile enfin ses origines, son parcourt et son ascension dans un titre qui rend hommage à l’un des plus grands adversaires de Batman.
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Ce qu’Oswald veut, Oswald l’a!
Vous a-t-on déjà narré les origines du Pingouin ? La splendeur du pingouin revient donc sur son parcours, de son enfance jusqu’à son statut d’homme redouté de Gotham City.
L’avis de Ben :
Comme vous l’avez compris, l’histoire se focalise sur Oswald Cobblepot et nous offre une vision de la construction du personnage du Pingouin. Comment il a grandi dans un climat familial hostile le poussant vers la pente de criminel de Gotham.
Dans ce récit, on ne voit que très peu Batman, mais ses apparitions sont fondamentales. Il y a une relation infantilisante entre les deux personnages, tant la chauve-souris a le dessus sur lui, poussant Oswald à des crimes sauvages. On y découvre ainsi un Cobblepot cruel et sans pitié qui détruit les vies de ceux qui se moque de lui ou le contrarie.
Sombre et lumineux
Il s’agit d’un comics sombre avec cependant une petite touche de lumière : la relation entre le pingouin et Cassandra, une jeune aveugle. Cette idylle renforce les complexes d’Oswald Cobblepot qui évite le contact à tout prix avec la jeune femme. On croisera aussi l’autre femme de sa vie : sa mère, personnage majeur dans la psychologie du Pingouin.
Une histoire réalisé de main de maître permettant aux néophytes de faire connaissance avec un des criminels les plus célèbre de l’homme chauve-souris.
Un dessin qui reflète bien le côté froid de l’homme et sa cruauté. Un réel plaisir d’en savoir plus sur ce personnage. Les auteurs nous balance entre un sentiment de peine pour le petit Oswald et l’horreur et le dégoût pour le Pingouin.
Ce volume contient aussi l’excellent bonus de Jason Aaron (Southern Bastard, The Goddamned…) et Jason Pearson : Joker’s Asylum: Penguin #1 qui arrive comme la petite cerise sur le gâteau.
Si je me souviens bien c’est ce comics qui a inspiré Nikho dans la réalisation de ce chef d’oeuvre :
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