[review] Lady Mechanika (cycle 1)
Point(s) fort(s) :
Point(s) faible(s) :
Une chasseuse de monstre à l’allure steampunk cherche les souvenirs de son passé, entre complot, monstres et ballons dirigeables.
Matt replonge en adolescence pour le meilleur et pour le pire.
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Editeur : Glénat Comics
Le steampunk et les belles femmes ne font pas tout !
En 1878, une chasseuse de monstre aux membres mécaniques croise la route d’un marchand d’arme.
La rencontre tourne court infligeant de nombreuses victimes collatérale, dont le marchand d’arme estropié et défiguré. Lady Méchanika, la chasseuse de monstres, pensait en apprendre plus sur son passé et ses prothèses. Ce sera pour une prochaine fois.
Près d’un an plus tard, une enfant aux bras mécanique échappe à des poursuivants et vient mourir sur les quais d’une gare. La nouvelle de la présence d’une enfant dotée de prothèse se repend et Lady Méchanika, toujours à la recherche de ses origines, se met en tête de retrouver et d’étudier le corps de la jeune fille. C’est le début d’une enquête qui la conduira dans les hautes sphères de la société de l’époque et l’amènera à croiser des fantômes de son passé.
L’avis de Matt :
J’attendais de pied ferme Lady Mechanika. Tout d’abord parce que le nom de Joe Benitez est associé, pour moi, à la grande période de Top Cow / Image Comics et que le passage de l’auteur sur des séries comme The Darkness ou Weapon Zero fait encore aujourd’hui frétiller mon petit cœur de lecteur. Ensuite, je suis assez curieux de lire des oeuvres “steampunk”, les auteurs en profitant pour inventer tout un univers graphique décalé et original. Pourtant, je n’avais pas lu Lady Mechanika lors de sa publication à la fin des années 90.
J’attendais ce livre avec un mélange de “madeleine de proust” et d’esprit de découverte.
Tout ce qu’on peut attendre d’un titre Top Cow de la fin du XXème siècle est là. L’héroïne est une bombe atomique, la narration est au service de l’auteur qui enchaîne les pleines et les cases énormes, remplaçant parfois les décors par de simples effets de colorisation. Joe Benitez livre des illustrations qui pètent mais… mais… les illustrations sont au pouvoir et la narrations est relègué au second plan.
Concrètement, cela se traduit par de grandes cases pleines d’une multitude de bulles et d’enfilade de texte. Il fallait bien trouver une façon pour cacher une histoire dans ce art-book. Le livre prend donc immédiatement un cachet 90’s, pas forcement désagréable mais un poil caricatural et un tantinet désuet. Il faut aimer ce genre donc.
Côté histoire, on est dans un schéma classique porté par un personnage principal amnésique à la recherche de son passé. Pourtant, le tout fonctionne assez bien même si le rythme de l’histoire ralenti dans les derniers numéros. Rebondissements et cliffhangers sont bien là, on est vraiment dans les codes des comics de mon adolescence.
Le résultat est donc joli mais involontairement désuet, sympa à lire mais sans réelle surprise et ces premiers numéros, posant plus de questions qu’ils n’offrent de réponses, nous invite à espérer une suite. A vous de voir si vous souhaiterez replonger.
Lady Mechanika est donc une BD graphique à la narration classique et un peu datée. Elle fera mouche chez les lecteurs nostalgique qui aimaient l’univers Top Cow de la fin des années 90. Les autres pourraient passer complètement à coté de ce titre tant la narration et l’histoire semblent sortis d’un autre temps.
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