[Review] Puta Madre tome 3
Point(s) fort(s) :
histoire
culture
Un gamin élevé en prison rejoint une bande de motards pour plonge à nouveau dans la violence crue des histoires de gangs.
:
Sons of Puta Madre
Jésus a désormais 19 ans et comme on l’a vu dans l’épisode précédent (tome 2), il est désormais libre depuis qu’il est sorti de prison… du moins dans les fait car dans sa tête, il y est toujours. Que va faire un jeune homme livré à lui même et élevé au milieu de la violence carcérale ?
L’avis de Ben :
Quelles sont les conséquences pour un enfant instable de grandir sans enfance ? Confronté trop jeune à la cruauté des gangs ? Un enfant qui n’a jamais vu de dessin animé ou encore qui n’a pas découvert les choses de la nature ? Comment sait-on ? Si personne ne nous a appris ? Voilà le point de départ de cet épisode.
Jésus est logé au milieu d’un désert chez Pete, ancien Marine qui va l’introduire sans le vouloir dans le gang de motards “Hermanos“. Il devient donc “prospect“ dans ce club de motards passant du gang des Los Carnales au MC Hermanos. Run en profite pour nous faire la petite leçon (que l’on attend dans chaque épisode) sur ce mouvement américain qui a été popularisé chez nous, notamment, par la série Sons of anarchy. On y apprend les codes de ces clubs et on y suit les premiers pas sanglant de notre héros en tant que prospect attiré par la régulière du boss.
Bien sûr la violence est toujours présente et la vie joue une nouvelle fois un sale coup à Jésus continuant de l’enfoncer dans la noirceur qui le caractérise et qui, assez surprenant que ça puisse paraître, le construit.
Le dessin est toujours parfait comme sur les précédent tomes, on dévore ce troisième volume et si vous n’avez toujours pas testé je vous conseille de vous les procurer tant qu’il en reste encore dans les rayonnages.
Puta Madre continue de s’installer comme la bombe de ce début d’année, chaque épisode est une petite claque et apporte aussi un point de culture américaine appréciable.
La note de Ben :
L’avis de Matt :
Il y a des séries qui exercent sur nous une attirance magnétique.
En commençant la première page de Puta Madre, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. La plongée sans filtre dans cet univers violent ne fut que plus intense. La fin du premier cycle de l’histoire matérialisée par les deux premiers épisodes de Puta Madre nous promettait une suite épique au coté d’un jeune homme élevé par des gangs, dans l’atmosphère de violence quotidienne carcérale.
Autant dire que les premières pages du tome 3 furent une vraie déception. Retrouver notre héros dans cette situation auprès d’un vieux militaire a été une douche froide. Ce n’est que quelques pages plus tard que j’ai compris mon erreur. Run prend le temps d’installer son histoire et de la contextualiser. Jesus se réfugie bien dans un nouveau gang violent, ce n’est pas son premier choix et il aura bien tenté de donner un semblant de calme à sa vie.
La maîtrise du récit et l’intelligence qui caractérisent Puta Madre n’a d’égal que la violence et l’aspect sordide de l’univers qui y est décrit.
Comme d’habitude, le dessin est parfait et colle au donne toute sa puissance au récit alors que cet épisode s’achève sur un cliffhanger épique.
Franchement, jetez vous sur Puta Madre tant que le titre est en librairie car je me suis laissé dire que ces kiosques ne serait pas réédités. Il serait dommage de passer à côté.
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