DC Univers Rebirth – Justice League Rebirth HS 1

Batman suit les indices à la “lettre”

Telle aurait pu être l’annonce en 2016 du relaunch de la Distinguée Concurrence. La transition entre les deux avait plus ou moins débutée avec Convergence qui narrait le retour de certaines versions pré-New52.

Après 5 années d’existence, l’univers des New 52 devenait moribond, la faute à une qualité scénaristique en deçà des débuts en 2011. Sans oublier une grosse lassitude se son lectorat.  DC Comics se devait de revenir au niveau qualitatif qu’on lui connaît. Et quoi de mieux qu’un bon vieux “relaunch” de derrière les fagots !

Retour aux bases !

C’est donc à Geoff Johns, l’un des piliers de la Distinguée Concurrence des 10 dernières années de s’atteler à la tâche de la transition entre le New 52 et DC Rebirth.

Ce numéro sert clairement à (r)établir les ponts, la temporalité, les univers distincts représentés par la période classique et le New 52 de DC. Le lien entre tout ça : Wally West, alias le  Kid Flash (puis Flash) de l’univers classique, perdu dans le temps et l’espace !

Il tente de raccrocher le bus en revenant vers ses proches et ses alliés et leur faire remémorer les événements qui se sont déroulés avant Flashpoint. Beaucoup de questions aux vues de l’introduction, de la conclusion et des événements élaborés ici par Johns.

Indices pour le futur !

Les indices disséminés ici et là dans le comics ne laissent guère de doute sur l’identité de la personne qui  a manipulé le temps et l’espace jusqu’ici…Mais tant qu’on ne l’a pas vu, ne crions pas au loup tout de suite.

Attendons de voir comment Johns veut clairement établir la chose. Celle-ci a d’ailleurs déjà été pas mal été contesté depuis la sortie V.O l’an dernier. Mais après tout, la main derrière cette manipulation appartient aussi à DC Comics, donc pourquoi pas ? Il faut, je pense, avoir confiance envers le scénariste et producteur émérite qui a toujours su renouveler les personnages et les histoires au sein de la firme d’édition comics. Et si ce twist peut au final permettre d’attirer un nouveau lectorat de comics avec ce Rebirth , c’est du bonus. Et surtout si ces nouveaux lecteurs sont ensuite attirés vers d’autres histoires plus anciennes, classiques et culte de la firme, c’est encore mieux !  🙂

Au  niveau graphique, Geoff Johns sait toujours s’entourer d’artistes de confiance avec qui il a fait ses preuves par le passé. Ici les planches de bonnes factures du trop rare Gary Frank (Superman, Batman Earth One, Shazam, Hulk…), de Ethan Van Sciver ( Green Lantern, The Dark Knight…), de l’excellent Ivan Reis ( Justice League, Aquaman, The Vision… ) et de Phil Jimenez (X-Men, Spider-Man, Planetary, Authority…) se suivent avec brio. Un casting “poids lourd” artistique avec des dessinateurs historiques de la firme pour l’introduction vers le nouvel univers de DC Comics. Du très beau travail qui permet de donner du cachet à ce one-shot.