[Review] Spawn : Dark Ages tome 1
Point(s) fort(s) :
Plein de Spawn
Point(s) faible(s) :
Un Spawn médiéval vient d’arriver sur Terre et il entend bien aider son peuple, victime du joug d’un seigneur tyrannique.
:
Editeur : Delcourt
Lord Covenant et les lecteurs en Enfer.
Lord Covenant a cédé son royaume à son beau-frère lorsqu’il parti en croisade pour l’Église. Cette croisade lui fit perdre non seulement sa foi en Dieu mais également la vie.
Revenu sur Terre sous la forme d’un Hellspawn, Covenant est désormais une créature infernale qui assiste aux conséquences de ses actes. Après avoir tenté de remettre de l’ordre dans son royaume, il le quitte pour explorer le monde. Mais ses ennemis sont nombreux (créatures divines, Déesses païennes, homme violentns…) et ne semblent pas décider à le laisser s’en tirer à si bon compte.
L’avis de Matt :
“Y a t il des fans de la salle ?”
A la seule énonciation de cette question, j’aurai levé la main durant toute mon adolescence. Le concept de Spawn est simple : un mortel passe un pacte avec le Diable et revient sur Terre doté de pouvoir quasiment illimité pour guider les armées de l’Enfer pendant l’Apocalypse.
Ah oui : et il y a toujours eu un Spawn sur Terre.
Ces quelques mots permettent de valider toutes les histoires alternatives, les fan-fictions et les délires autour du personnage. On se plait alors à imaginer des Spawn Pharaon, des Spawn Ninja ou Pirate, des Spawn Chef de Guerre ou Chevalier. Pourtant, ces possibilités ne sont que rarement exploitées dans la série Spawn. A part le crossover Medieval Spawn / Witchblade, les Spawn alternatifs se font rares. Ils apparaissent parfois au détour d’une case dans la série principale mais c’est tout.
J’attendais donc les aventures de ce Spawn chevalier avec impatience.
Si vous êtes dans mon cas, vous pourriez déchanter. The Dark Ages est un BD exigeante. La narration se fait principalement par un narrateur externe à l’action qui décrit les faits et gestes de nos personnages. Les bulles de texte sont rares et les pages sont souvent privées de cases, faisant place aux expérimentations graphiques du dessinateur Liam Sharp.
Explorer ce monde demande quelques efforts d’adaptation de la part du lecteur et, si la plupart des pages sont très réussies, les premiers épisodes sont globalement un peu brouillon. Idem, si on est content de revoir des éléments centraux de la série principale comme Cogliostro ou les Anges Guerrières, certains passages de l’histoire s’avère difficiles à appréhender.
Du coup, malgré tous nos efforts de lecteurs pour se faire au style graphique du récit, on arrive par moment à subir l’histoire sans aucune prise sur celui ci. Tout comme le héros, finalement.
Spawn : Dark Ages s’avère de fait difficile à noter.
On oscille entre le génie de certaines trouvailles graphiques et les rendus un peu ratés de certains effets numériques de la fin du XXème siècle, entre le plaisir de revoir certains personnages et la déception de suivre une histoire qui ne semble aller nulle part.
Pour les fans de Spawn curieux de découvrir un autre aspect de la malédiction du héros, Dark Ages peut s’avérer intéressant. Pourtant, le titre est difficile d’accès de par des illustrations et sa narration et il faudra accepter de fournir quelques efforts pour profiter de cette saga expérimentale et un peu datée.
La note de Matt :
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.
Pour toute réclamation, contactez nous
Lien direct : https://www.lescomics.fr/reclamation-droit-dauteur/
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi
0 Comments
Soit le premier à commenter
Tu dois t'identifier pour poster un commentaire