[Review] The Amazing Spider-Man – La fin de Spider-Man
Point(s) fort(s) :
Peter pourra-t-il trouver le moyen de continuer à mener sa vie de super-héros ou devra-t-il abandonner le masque de Spider-Man?
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Editeur : Hachette Col.
Pour Philippe Manoeuvre, c’est “l’album de la maturité” !
Remontez le temps jusqu’aux années 60 et laissez vous prendre dans une toile d’aventure spécialement tissée par notre bienveillant Spider-Man! Les combats contre le Vautour, le Shocker et le Lézard rythment le quotidien de Spidey, mais lorsque la campagne de dénigrement de J. Jonah Jameson, rédacteur en chef du Daily Bugle, atteint son paroxysme, Peter fait face à une crise de conscience . Pourra-t-il trouver le moyen de continuer à mener sa double vie de super-héros, ou devra-t-il abandonner le masque de Spider-Man?
L’avis du Kit :
1966, la collaboration entre Stan Lee et Steve Ditko prend fin sur le titre The Amazing Spider-Man. Le boss et créateur de bons nombres de super-héros Marvel se devait de trouver un artiste à la hauteur du travail établi par Ditko. Lee parie alors sur John Romita. Le dessinateur tissera sa toile sur le titre jusqu’en 1970.
A cette période, Stan Lee fait de Peter Parker un jeune homme plus épanoui et mieux dans ses baskets. Il a la côte avec les filles ( Gwen Stacy et Mary Jane Watson ne sont jamais loin), il a une bonne bande de copains (y compris son ancien rival Flash Thompson), il va quitter la maison de sa tante May pour vivre en colloc’ avec Harry Osborn et son travail pour le Bugle se passe plutôt bien (malgré le caractère acariâtre de J.J Jameson ). Dans son autre vie, celle de super-héros, c’est un peu plus compliqué. Le Tisseur doit toujours faire face à ses ennemis plus déterminés que jamais à en finir avec lui, et le patron de Daily Bugle poursuit sa campagne anti-Spidey au travers des unes du quotidien New-yorkais. Spider-Man enchaîne alors les combats contre ses ennemis Le Lézard, Le Shocker, Kraven le Chasseur et Le Vautour. Malgré ses prouesses héroïques, Spidey reste l’Ennemi Public N°01 pour Jameson et son journal. La pression devient de plus en plus intenable pour Parker qui veut alors raccrocher sa toile…Stan Lee donne une certaine maturité à sa création dans ces numéros du milieu des années 60. Il n’y a plus seulement place à l’action et la bagarre mais aussi à de nombreux dialogues et beaucoup plus d’intérêt à la vie civile du jeune super-héros New-yorkais. On le voit un peu plus dans de nombreuses scènes avec ses ami(e)s, ses collègues de travail et sa tante.
Côté dessin, John Romita Sr remplace au pied levé Steve Ditko sur les planches. Livrant au départ un travail quasi-similaire à son prédécesseur, Romita s’émancipe petit à petit au fil des épisodes, et fournit des planches uniques en leur genre. Celles-ci resteront gravées dans la mythologie du Tisseur de la Maison des Idées et sont toujours aussi belles à regarder même 50 après. Vous trouverez en bonus de ce recueil des pages sur la biographie de l’artiste.
En résumé, une période classique de Spider-Man qu’il est toujours agréable de lire, surtout quand on voit ce qu’est devenu le Tisseur New-yorkais ces dernières années. Ne gâchez donc pas votre plaisir et prenez du bon temps en découvrant ou redécouvrant une période culte de Spidey par Stan “Excelsior/The Man” Lee et John Romita Sr.
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