[Review] Walking Dead Tome 29
Point(s) fort(s) :
L'évolution globale surprenante
Des dessins toujours impeccables
La colline et Alexandria sont détruites suite à l’action des chuchoteurs et de la terrible vague de morts ayant foulé le sol de ses abris, maintenant en ruines. Rick, au plus bas, tient pourtant remettre sa communauté d’aplomb et arriver à avancer. Walking Dead continue et prouve sa grande forme dans un tome 29 surprenant où les personnages et l’histoire évoluent.
:
:
Editeur : Delcourt
Vous êtes plutôt poudreuse ou cocaïne ?
L’avis de Ginlange :
alking dead c’est cette sortie que l’on appréhende, c’est cette attente patiente qui sommeille en nous. C’est cet immanquable rendez-vous. Tous les six mois, nous retrouvons ses pages en noir et blanc, où le sang coule et les larmes sont nombreuses. Parfois la lassitude pointe le bout de son nez, quelques fois on se dit que l’on devrait arrêter, mais souvent on est touché. Après 28 tomes derrière nous, ces personnages font ni plus ni moins partie de notre quotidien. Rick, Carl, Aaron ou Andrea. On les a vus changer, grandir, s’aimer ou mourir. Walking Dead est la série indépendante la plus longue que j’ai lu, Walking Dead donne vie à des personnages que je connais maintenant très bien. Alors comme la vie, Walking Dead à des hauts et des bas, et ce 29ème tome se classe en hauteur.
Nous avions quitté notre groupe de survivants dans la fumée et le chaos après le dernier coup d’éclats d’un groupe adverse revanchard et d’une fatidique invasion de zombie, terrible vague meurtrière. Suite à cela, les sauveurs se sont désolidarisé de la « communauté » et, pire que tout, Andrea a rendu son dernier soupir. Tandis que Rick pleurait sa bien aimée, Eugene découvrait une nouvelle communauté et Negan œuvrait en liberté.
Après les tragiques évènements du tome précédent, nous vivons le terrible après au sein de cette communauté, encore sous le choc et ne sachant comment avancer. Ses quelques 150 pages se vivent dans une atmosphère pesante, anxiogène, désespérée. Là où le 28ème tome se vivait le souffle coupé, celui-ci se lit le cœur serré. Deuil, de la dépression à l’acceptation, la reconstruction d’un camp comme celui de son cœur, chaque personnage fait son chemin de croix. Kirkman a cette écriture simple mais qui sonne formidablement juste. Après ses milliers de pages, celui-ci laisse ses personnages le guider, prendre le contrôle de sa propre série. Les interactions entre eux font tout le sel de la série, et en ce sens, ce nouveau tome est encore une fois une réussite. C’est grâce à eux que cette aventure pouvant sembler répétitive et peu originale est toujours passionnante. Certains dialogues entre eux sont d’une puissance rare. A titre d’exemple une confession de Carl dans les premières pages de celui-ci est particulièrement bouleversante, renvoyant à un passé nous donnant des frissons, pour mieux comprendre ce difficile présent.
La lecture est d’une fluidité peu commune, tous les événements semblant incroyablement cohérents. Le découpage d’Adlard prouve encore une fois sa terrible efficacité. Son trait colle parfaite à cette ambiance sombre et poisseuse, et ses cases défilent sous nos yeux avec une simplicité déconcertante. On peut facilement y déceler deux parties s’entremêlant. Où le désespoir laisse place peu à peu à une reconstruction, un désir d’avancer pour ne pas oublier le passé, mais l’accepter. Enfin, certains auront plus de mal que d’autres comme vous allez le voir, et pas toujours ceux auquel on pense…
Ainsi, la série évolue encore, comme ses personnages, vers des destinations que je n’attendais pas. Et se laisser surprendre par une série après autant de pages derrière soi, est un phénomène plutôt rare. Je ne peux terminer cette critique sans évoquer le thème sous-jacent de cet album, l’amour. Rick et Andrea, Carl et Lydia, Jesus et Aaron, Magna et Yumiko, Negan et Lucille. Tout ce tome tourne autour de l’amour que ses gens arrivent encore à se porter, alors que l’humanité est en perdition, là où la haine serait un raccourci tellement plus simple.
Un après désespéré où seul l’amour peut être salutaire. Walking Dead tome 29 se recentre sur l’humain, pour prouver qu’il a encore beaucoup à offrir. Intimiste, lancinant, puissant, on en veut encore.
Avez-vous apprécié cet article? N'hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire. Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter. Merci.Pour comprendre nos notes subjectives : 5/5 J'adore 4/5 Trés cool 3/5 Sympa 2/5 Sans plus 1/5 Bof 0/5 Pas pour moi
Accueil › Forums › [Review] Walking Dead Tome 29