Wonder Woman Rebirth Tome 1

Amazon : Year One !

Il y a cinq ans, le monde a découvert les premiers super-héros avec Batman et Superman, mais rien ne les préparait à l’arrivée de Diana, la princesse amazone de Themyscira ! Ayant accompagné l’agent de l’A.R.G.U.S., Steve Trevor dans ce qu’elle appelle « le monde des hommes », elle se voit attribuée le pseudonyme de Wonder Woman et rencontre ses premiers ennemis ! Bienvenue dans de nouvelles origines pour Wonder Woman Rebirth !

L’avis du Kit :

La vie quotidienne sur Themyscira

2016, DC Comics relaunch tous les titres majeurs comics de sa licence avec le DC Rebirth. 2017, ce renouveau arrive chez nous simultanément en kiosque et en librairie.

La princesse amazone guerrière de la DC en profite donc aussi ! Pour la publication VF, Urban Comics a décidé d’éditer les épisodes de manière chronologique : ce qui figurait en tome 2 aux USA et qui se déroule dans le passé avec les origines de la super héroïne est diffusé en tome 1 chez nous pour une meilleure cohérence éditoriale.

A mon avis, ce n’est pas plus mal pour faciliter la tâche du lecteur. C’est encore plus le cas si celui-ci débute en matière de comics ou sur le personnage. Comme tous les autres titres du Rebirth, DC Comics a confié la charge a une équipe reconnue dans le milieu des auteurs et des artistes. On retrouve Greg Rucka qui a déjà travaillé sur l’amazone par le passé. Aux dessins, Nicola Scott livre la quasi totalité des planches de ce recueil.

Nouvelles origines !

Dans le premier chapitre, Rucka nous montre de manière originale et en parallèle les vies de Diana sur Themyscira auprès de sa mère Hippolyte et des autres amazones, bénies des dieux, et celle de Steve Trevor, militaire de la Navy en formation dans sa lutte anti-terroriste. Comme dans tout début d’histoire de Wonder Woman, Trevor finit par se crasher sur l’île des Amazones, avant d’être ramené dans le monde des hommes par Diana.

C’est tout bonnement la revisite d’une histoire bien connue depuis 76 ans, mais à laquelle Rucka apporte une certaine fraîcheur par le biais d’un trait contemporain à la mythologie de la super héroïne. Alors que Diana découvre ses nouveaux pouvoirs, Steve poursuit ses investigations contre un groupe terroriste. L’amazone et le militaire vont par la suite s’épauler pour lutter contre ce groupuscule. Après le run New 52 de Brian Azzarello et Cliff Chiang puis celui du couple Finch où Wonder Woman était déjà expérimentée, bravache et casse-cou, on retrouve ici la Diana des débuts, à savoir naïve, touchante, généreuse et douce. L’auteur insiste d’ailleurs sur ces points à plusieurs moments, accentuant donc le côté humaniste et sympathique du personnage.

Le vent de fraîcheur apporté par ce Wonder Woman Rebirth est accentué par les planches l’illustratrice Nicola Scott. La dessinatrice australienne livre un travail impeccable. Ses planches sont belles et vraiment soignées. La colorisation de Romulo Fajardo Jr, accentue  le côté frais et doux de cette origin story.

On pourrait houspiller en critiquant cette une énième déclinaison des débuts pour Wonder Woman Rebirth. Mais ce recueil est le point d’entrée idéal et contemporain pour découvrir le personnage dans les comics. Avec une équipe artistique motivée et talentueuse aux manettes de ce relaunch de l’Amazone, on obtient une parfaite introduction narrative, appuyée par un très bel esthétisme graphique. Un très bon recueil de ce Rebirth 2016/2017. On peut se languir d’impatience pour la suite.