Rick et Morty Tome 8
Point(s) fort(s) :
Le trait de Marc Ellerby
Le chapitre sur Jerry
Point(s) faible(s) :
Rick et Morty sont de retour ! Vampires émo, shopping qui vire au drame, Hunger Games sans Jennifer ou encore chien mafieux, un tome Rick et morty – esque ! Pas d’essoufflement mais un volume rafraîchissant au contraire, plus cynique et cruel qu’à l’accoutumé. Une belle surprise.
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Editeur : Hi Comics
éjà le huitième tome de la série régulière Rick et Morty ! Après Pocket Mortys, voilà notre nouvelle dose pour répondre à ce besoin si fort et intense de retrouver au plus vite nos deux compères, ou paire de cons, comme vous voulez. Le voyage inter-dimensionnel n’attend pas.
La partie de Pokémon rubis est terminée, on the road again pour 5 chapitres et des bonus, toujours aussi déjantés. Pour son huitième tome, la série Rick et Morty ne perd pas le rythme, toujours juste dans la retranscription à l’écrit de la série culte. Ainsi, le ton est respecté et les personnages se développent. Pas d’essoufflement mais un volume rafraîchissant au contraire, plus cynique et cruel qu’à l’accoutumé.
Wubba lubba…
Les deux premiers chapitres nous ramènent à l’épisode culte de Tinyyyyyyyyy Rick ! Vampires, vous avez dit vampires ? Alors que le coach Feratu est décédé, sa famille aux longs crocs veut se venger. L’affrontement se joue agréablement des règles du genre et des clichés des boules à facettes. Rythme enlevé et humour touchant juste.
Le troisième chapitre est consacré à Jerry. Il est agréable de voir ces personnages que l’on voit moins ou peu dans la série, tel Jerry, Beth ou Summer, pouvoir être mis en avant régulièrement sur le papier. Une aventure surprenante, sans une once de SF, nous suivons Jerry parti faire du shopping qui n’a juste pas… de chance. Particulièrement cruel et burlesque, un chapitre rafraîchissant qui m’a vraiment fait rire.
Dub dub !!!
Pour le quatrième et cinquième chapitre nous revenons aux aventures du duo iconique. Une partie de Hunger Games et une évasion interstellaire. Cynique à souhait, exploration de la pop culture assez fine et humour méta de rigueur, la qualité du tome en général se confirme ici. De plus, le dernier chapitre se termine sur un cliffhanger et la découverte d’un nouveau personnage aussi ridicule qu’enthousiasmant. Si le comics pouvait se permettre de creuser ses créations et d’ouvrir d’autant plus l’univers, il n’en serait que plus attirant.
Au dessin, l’habitué Marc Ellerby signe les quatre premiers chapitres. Il confirme être le meilleur dessinateur possible œuvrant sur la série, qui ne se rapproche jamais autant graphiquement de l’œuvre originale. Mais malheureusement Katy Farina et Rii Abrego m’ont beaucoup moins convaincu pour les derniers chapitres. Se terminant par une dose de bonus conséquent, HiComics soigne toujours autant l’objet avec une superbe cover vampirique et un tome de belle facture.
Plaisir non dissimulé pour un tome qui a su me surprendre, plus cynique et cruel qu’à l’accoutumé, l’humour grinçant et l’exploration de la pop culture fonctionnant à merveille. La série ose, innove, et surprend encore après son huitième tome, hâte de lire la suite.
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