Rick & Morty : Pocket Mortys
Point(s) fort(s) :
La justesse des personnages et de l'univers Rick & Morty.
Morty sera toujours Morty.
Point(s) faible(s) :
Rick et Morty nous reviennent dans un nouveau spin-off : Pocket Mortys. Après l’excellent cross-over/hommage avec Donjons et Dragons, nous avons ici un hommage caricatural de la culture pop! Mais, reprendre des références suffit-il à faire un bon titre, et surtout un bon Rick et Morty ?
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Editeur : Hi Comics
Un jour je serai le meilleur dresseur de Mortys !
Rick & Morty nous reviennent dans un nouveau spin-off : Pocket Mortys. Après l’excellent cross-over/hommage avec Donjons et Dragons, nous avons ici un hommage caricatural de la culture pop! Mais, reprendre des références suffit-il à faire un bon titre, et surtout un bon Rick & Morty ?
Soumettez-les tous !
Évidemment, le titre et la couverture nous renvoient sans détour vers Pokemon, tout comme le synopsis. Nous sommes propulsés dans un monde où le passe-temps préféré des Rick est de faire combattre des Morty. Et comme vous êtes fidèles de la série, vous savez que dans le Multivers de Rick et Morty, il existe pléthore de Morty différents. Il est donc primordial de soumettre le plus de “sortes” de Morty pour faire les combats. Nous suivrons alors dans cette aventure un Morty tentant d’échapper au joug des Rick. Car fatalement, son épopée lui fera croiser différents Rick, aux mentalités et techniques différentes. Impossible d’ailleurs de ne pas y voir des métaphores plus ou moins idéalo-politiques, comme souvent dans Rick et Morty. Après tout, il est de base question d’oppression et de liberté des Morty.
Une parfaite alchimie
Souvent présente sur une histoire par tome dans la série régulière, Tini Howard (également vu sur Power Rangers: Pink) mène ici tout le récit avec brio. Pocket Mortys est en effet un parfait dosage de pop-culture dans le monde de Rick et Morty, même en prenant pour fond une licence aussi populaire que Pokemon. Elle y injecte ce qu’il faut en petites références pour agrémenter son récit et être capable de faire pointer un sourire à quiconque.
Mais ce qui est dingue, c’est à quel point ce scénario montre que l’univers de Rick et Morty était fait pour se caler dans celui de ces petites bestioles que nous ne cessons de vouloir capturer depuis plus de 20 ans. À aucun moment les personnages ne sont trahis dans leur essence même. Ce sont tout simplement eux, et ça colle, c’est tout.
Autre habitué de la série, Marc Ellerby est une machine à Rick-et-morty-fier! Jamais nous ne sortons de l’univers de notre duo déjanté. Toutes les références qui y sont injectées se fondent dans l’univers tout en étant clairement reconnaissables. Une paire d’artistes parfaite.
Rick & Morty : Pocket Mortys est un régal à lire. L’univers se prête parfaitement à cette parodie de Pokemon, où rien n’est trahi. Les auteurs nous distillent ce qu’il faut de références à la culture geek sans jamais en faire de trop. Encore un spin-off réussi !
La note de Chti :
L’avis de Ginlange :
C’est l’année dernière qu’HiComics nous avait offert le premier chapitre de Pocket Mortys lors du Free comic book day. Après une sortie décalée et la reprise progressive des sorties de nos chers et tendres comics, voilà pour votre plus grand plaisir l’histoire complète !
De superbes Mortys de première génération
La trame principale du récit est inspirée du jeu vidéo Pocket Mortys. Rien de plus simple : nous voici dans une dimension bien particulière où la collecte de Mortys prévaut sur toutes choses. Des Ricks, collectionneurs ou combattants, chassent les Mortys les uns après les autres, pour les soumettre tous ! Largement inspiré d’une franchise culte de notre enfance, ai-je besoin de l’écrire : Digimon ! Ah pardon, Pokémon. Mais à la place de Salamèche ou Ronflex voici Morty fourmis dans les yeux ou Morty sirène (je vous laisse deviner le plus rare).
Récit complet on ne peut plus méta, c’est dans ses parodies et réappropriations de la pop culture que Rick et Morty est le plus mordant, c’est une nouvelle fois le cas. Le jeu de notre enfance nous parait au fil de la lecture bien moins idyllique que dans nos souvenirs… Tini Howard tire le maximum du concept qu’elle instaure, multipliant clins d’œil et action sans interruptions. Tout cela en arrivant à faire vivre les personnages et leurs doutes habituels. Le ton de la série est respecté, humour grinçant et rythme effréné.
Dans un joli écrin
Marc Ellerby livre comme toujours des planches sans fioritures, et s’amusant grandement à multiplier les Mortys que nous connaissons ou découvrons. C’est donc une nouvelle fois un plaisir coupable divertissant où les pages se tournent sans grande difficulté. La franchise sur papier ayant maintenant trouvé son rythme de croisière, après des premiers tomes fragiles, il lui faudrait essayer de nous surprendre, d’innover, oser (comme le superbe Rick et Morty vs DD…).
Je soulignerais pour terminer la qualité de l’objet en lui-même. Une couverture de toute beauté, un design léché, et en bonus, les cartes à jouer Pocket Mortys pour rendre vos dimanches après-midi plus trépidants.
En attendant la sortie de la partie 1 de la saison 4 sur Netflix le 15 juin, voici donc votre dose toute trouvée de Rick et Morty : un récit complet divertissant et sans temps mort, bluuurp !
La note de Ginlange :
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