Sara de Garth Ennis chez Panini Comics
Point(s) fort(s) :
Le choix narratif de Garth Ennis
Les dessins de Steve Epting
Point(s) faible(s) :
Une histoire de guerre imaginée par l’auteur de “The Boys” et inspirée d’une histoire vraie, celle de la sniper soviétique Sara, qui résiste aux envahisseurs nazis avec ses camarades.
et inspirée d’une histoire vraie, celle de la sniper soviétique Sara, qui résiste aux envahisseurs nazis avec ses camarades.
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Editeur : Panini Comics
Sara conte quoi?
942. Alors que l’invasion nazie progresse sur les terres soviétiques, l’Armée Rouge met à contribution toute la population contre l’envahisseur. C’est dans ce contexte que des femmes furent elles aussi enrôlées pour s’opposer à l’avancée des troupes et des blindés de la Wechmacht . Beaucoup d’entre elles ont servi comme tireuses d’élite. C’est en s’inspirant de ce fait réel de la 2nde Guerre Mondiale, que l’imaginatif Garth Ennis a créé le personnage de Sara, dispo chez Panini Comics.
A l’origine, le titre est publié par le nouvel éditeur comics U.S, TKO Studios. Alors que le siège de Leningrad par les nazis est en cours, Sara, jeune sniper soviétique, douée, inventive et déterminée avec un fusil à lunette, devient synonyme d’effroi pour les troupes allemandes. Elle est celui d’espoir pour la population russe. Mise en avant et utilisée par la propagande soviétique, la soldate devient une menace à éliminer à tout prix pour l’envahisseur germanique.
Du Garth Ennis toujours bien inspiré.
C’est avec la réalité des faits que le nord-irlandais Garth Ennis a pu s’inspirer. Il en profite pour écrire un récit aussi documenté que réaliste. On y retrouve dans sa Sara, plusieurs inspirations de snipers soviétiques. On pense à l’ukrainienne Lioudmila Pavlitchenko qui avait 309 cibles à son compte, ou encore le russe Vassili Zaïtsev, 225 victimes à son tableau de chasse (ce dernier a inspiré Jean-Jacques Annaud en 2001 dans le film Stalingrad – Enemy at the Gates). L’auteur nous livre ici une héroïne ô combien efficace et déterminée avec son fusil dans les scènes d’action. Et d’un autre côté il nous montre Sara à la fois humaine et faillible quand on se retrouve dans les scènes liées à son passé et son instruction auprès d’as de la gâchette.
Auprès de ses 6 autres sœurs d’arme , Sara devient un symbole politique. La proie à abattre pour la propagande nazie, une icône à utiliser et mettre en avant pour commissaires politiques soviets. Dans les deux cas, derrière un fusil pour tuer du “boche” ou dans les réceptions de l’Armée Rouge à son honneur, la sniper risque une issue fatale. Quoiqu’il en soit, l’héroïne n’est pas dupe, elle se bat pour les siens, celles et ceux qui se battent avec elle.
Steve Epting : illustrateur d’élite.
Après avoir fait ses armes chez les Big Two Marvel et DC Comics, Steve Epting a aussi su montrer ses capacités en indépendant. On a adoré son travail sur Velvet (chez Delcourt pour Image Comics). L’artiste américain, souvent associé à Ed Brubaker, met ses crayons au profit de Garth Ennis. Comme toujours avec lui, précision et réalisme sont au rendez-vous sur ses planches.
Une précision collant parfaitement avec le récit donc et avec les travaux passés de l’artiste. Le réalisme et la véracité du récit est mis en abîme par la précision de sniper de Epting sur chacune des pages. Les couleurs de Elizabeth Breitweiser complètent avec brio le tableau. On est pleinement plongé dans les batailles, les forêts enneigées et avec les troupes progressant dans le froid.
Avec Sara de Garth Ennis, Panini Comics propose un récit réaliste, précis et documenté. Une histoire dans l’Histoire : cruelle, froide et sans compromis. Une belle association guerrière de Ennis & Epting .
Ils ont kiffé :
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