Simon Spurrier présente Hellblazer
Point(s) fort(s) :
Les dessins.
L'ambiance poisseuse.
Point(s) faible(s) :
Une traduction qui fait perdre le sel britannique.
Si Hellblazer m’était conté Pour le dernier run en date sur Hellblazer, on retrouve Simon Spurrier au scénario. Comme à son habitude, Urban Comics nous propose donc une compilation, ici, très rapide car le scénariste a terminé son histoire il y a quelques mois à peine. Enfin terminé est un bien grand mot puisque la […]
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Editeur : Urban Comics
Si Hellblazer m’était conté
Pour le dernier run en date sur Hellblazer, on retrouve Simon Spurrier au scénario. Comme à son habitude, Urban Comics nous propose donc une compilation, ici, très rapide car le scénariste a terminé son histoire il y a quelques mois à peine. Enfin terminé est un bien grand mot puisque la série a été annulée faute de ventes suffisantes et ne dispose donc pas d’une fin véritable. Des pistes narratives restent en suspens même si le gros est achevé.
John social
Pour ce run, Simon Spurrier met en scène un John Constantine plongé dans les problèmes sociaux actuels. Dans la première histoire, il se retrouve dans une banlieue où les trafics sont légion. L’écriture de Simon Spurrier est très précise, décrivant un système qui s’est construit face aux inégalités sociales. De plus, le dessin de Aaron Campbell rend parfaitement cette ambiance. Le trait est sale, avec un emmêlement de crayonnés rendant le tout souvent confus et anxiogène, proche de Dave McKean. Et c’est encore plus réussi lors des manifestations démoniaques où le trait se fait encore plus fou, rendant des ambiances éthérées assez dingues.
Et le reste du titre va faire cela, construisant une intrigue en toile de fond avec un vieux John Constantine qui poursuit le jeune pour des raisons obscures. Surtout, le scénariste alterne les ambiances et les thèmes. Aaron Campbell est l’artiste principal, c’est avec lui que les thèmes sociaux les plus sombres sont traités (ne ratez pas le magnifique arc avec la sirène, d’une richesse dingue) mais il n’est pas le seul. Simon Spurrier invite son comparse de Coda, Matias Bergara lors de chapitres individuels plus lumineux et plus classiques.
Un Hellblazer différent
Après, on pourra reprocher au scénariste de trop mettre en avant ses thématiques au détriment des personnages. Son John Constantine agit plus comme une manifestation de Simon Spurrier, commentant ce qui se déroule, mettant en avant les violences exercées et réglant les soucis grâce à la magie. Il est aussi dommage que le casting secondaire soit réduit à peau de chagrin, alors que c’est une des richesses de Hellblazer. De légers bémols qui auront plus ou moins d’impact selon votre passif avec la série.
Aussi, on pourra reprocher le passage au français mais c’est une pure critique d’anglophone. La version originale a ceci de bien que Si Spurrier s’amuse à reproduire les accents britanniques à l’écrit. Un peu comme Grant Morrison ou Alan Moore, on sent son amour du langage britannique et de l’argot. Forcément, on perd avec le passage mais c’est un détail de casse-bonbons !
Bref, ce Simon Spurrier présente Hellblazer est une grande réussite, même s’il possède les défauts habituels de son scénariste. Des thèmes actuels bien mis en avant avec des dessins superbes.
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