Star Wars L’Ascension des Sith Tome 1
Point(s) fort(s) :
La relation Qui-Gon/Obi-Wan.
Les dessins de Jesus Saiz et de Mahmud Asrar.
Point(s) faible(s) :
Le Destin de Xanatos.
La galaxie vit une ère faussement paisible. Qui-Gon Jinn doit empêcher une guerre civile, mais la parenté de son apprenti avec le chef du gouvernement de Telos IV complique les choses. Des années plus tard, Qui-Gon parfait l’entrainement d’Obi-Wan lors de différentes missions.
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Editeur : Panini Comics
Le Qui-Gon Show
Star Wars L’ascension des Sith tome 1 est une fois de plus représentatif des limites de la collection Epic Star Wars. La très grande variété d’histoires va de paire avec une qualité hétérogène. Que vaut l’ouvrage dans sa globalité ?
Ça manque de midichloriens
Star Wars L’ascension des Sith tome 1 commence plutôt mollement, contrairement à La Nouvelle République tome 1. Le premier chapitre est consacré à Mace Windu. Divisé en quatre courtes histoires, il est peu intéressant et pas très bien dessiné.
Le chapitre suivant revient sur l’histoire de Yaddle (la Yoda version féminine). C’est beaucoup plus passionnant et surtout superbement dessiné par Jesus Saiz. Un autre récit revient sur Ki-Adi Mundi (le protagoniste de La Menace Révélée). Le dessin de John Nadeau est old school et le scénario basique, mais cela reste intéressant.
L’album propose ensuite « Le destin de Xanatos ». Ce récit est en cinq chapitres et est le plus long de ce tome 1. Il met en scène Qui-Gon Jinn et son padawan Xanatos qui sont en mission sur Telos IV, une planète au bord de l’insurrection. Les dessins de Mahmud Asrar sont de grande qualité. Par contre, le scénario de Scott Allie est confus que ce soit dans son intrigue ou dans les personnalités de ses personnages. Xanatos est, par exemple, une vraie girouette.
Qui-Gon & Obi-Wan
Après deux chapitres anecdotiques, Star Wars L’ascension des Sith tome 1 gagne en qualité en mettant en avant le duo Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi. Une première histoire voit le duo enquêter sur un vaisseau de croisière menacé par des terroristes. Mike Kennedy s’inspire du cinéma des Frères Coen. Le scénario mise sur le second degré et une galerie de personnages secondaires idiots et folkloriques. Les dessins de Lucas Marangon sont au diapason grâce leur style un peu cartoon.
Le récit suivant fait également la part au maître et au padawan, et à la relation qui les unit. Le scénario de Ryder Windham est plus classique, néanmoins il se lit avec beaucoup de plaisir. Les dessins de Ramon F. Bachs sont de bonne facture.
La paix par la guerre
Deux chapitres anecdotiques sur Dark Maul suivent. Puis l’album propose un dernier gros morceau, le récit « Actes de guerre ». Un groupe de Jedi mené par Mace Windu part affronter une espèce belliqueuse. Randy Stradley écrit un scénario prenant avec des rebondissements et son lot de tragédies. Le tout est bien dessiné par Davide Fabbri qui n’hésite pas à charger ses pages pour montrer l’ampleur des combats.
L’album se termine avec quelques épisodes aux propositions originales, mais qui ne vont pas plus loin que la récréation sympathique.
Star Wars L’ascension des Sith tome 1 est un melting pot d’histoires. Le lecteur subit les premières 220 pages, à l’une ou l’autre exception près. Heureusement, l’autre moitié de l’album est meilleure. Même s’il y a trop de chapitres anecdotiques. Cela donne le moins bon tome de la collection.
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