The Big Country
Point(s) fort(s) :
Les traits réalistes de Dennis Calero.
Une histoire policière simple mais prenante...
Point(s) faible(s) :
Un polar noir dans le Texas de la fin des années 1970. Le shérif Callahan est l’héritier d’une longue lignée d’hommes de loi de San Angelo, réputés pour leur droiture. Mais après la découverte d’un crime sanglant, Gallahan pourra-t-il arrêter le tueur sans lui-même laisser parler sa part d’ombre ?
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Editeur : Les Humanoïdes Associés
“Shérif, fais moi peur !”
Après la première vague de lancement d’albums du label H1 Comics, avec Ignited (pour l’univers partagé H1 Ignition) et Meyer (pour les Graphic Novels ), l’éditeur Les Humanoïdes Associés lance le comics The Big Country dans la collection H1 Originals. Tout débute avec un double meurtre d’un couple dans une ville du Texas en 1978, avec pour seule rescapée une jeune fille. Le shérif Grissom Callahan débute alors son enquête et devra faire outre de son époque et des bonnes mœurs, quitte à faire emploi des méthodes révolues de son aîné pour faire éclater la vérité.
Sheriff borderline
Quinton Peeples, producteur exécutif et scénariste de la série TV Marvel’s Runaways (diffusée en France sur Syfy), s’essaie ici au scénario d’un comic-book policier, sur fond d’un double homicide, de son mobile, de son auteur et du mystère entourant une jeune fille rescapée. Le shérif, issu lui-même d’une famille d’anciens shérifs du comté, devra faire preuve de toute son abnégation, de ses ressources et de son savoir faire pour résoudre ce crime. Mais cela suffira-t-il ? Ne devra-t-il pas parfois être borderline pour arriver au bout de son enquête ?
Un récit qui, bien que pas forcément des plus intéressants dans son originalité, s’avère être intéressant, du fait que l’on s’imprègne rapidement des personnages et que l’on s’attache beaucoup à eux au fur et à mesure des pages. Une histoire certes basique mais attrayante de par l’intérêt que l’auteur porte à ses personnages et le lien qui les unit au récit. On devinera malgré tout le grand final bien avant son dénouement, mais cela n’empêchera pas de passer un bon moment devant ce second “roman graphique” du label comics des “Humanos” après Meyer.
Dessin réaliste
Côté graphique d’ailleurs, ne vous attendez pas à voir Darick Robertson dans les intérieurs, l’artiste, brut de chez brut à qui l’on doit The Boys, signe ici juste la couverture principale et la page titre. On rêve d’ailleurs de le voir sur un titre complet du label H1 Comics. Une couverture bien attrayante de par sa qualité et le côté bourru et grincheux du shérif Callahan qui y figure. Du coup, dans les intérieurs, rien à voir, nous avons à faire à un trait plus réaliste de la part de Dennis Calero.
Le shérif de la couverture laisse place à un homme de loi moins atypique qui n’est pas sans rappeler l’acteur Timothy Olyphant des séries TV Justified et Deadwood. Cela n’en reste pas moins de très bonne planches avec un style fin, sobre et lisse qui fait d’autant plus que l’on s’attache aux personnages. Calero assure lui-même la colorisation, toujours dans une approche lisse et fine caractérisant le réalisme du récit et des traits.
The Big Country est un comics qui sera sans doute convenu pour beaucoup de lecteurs aguerris au 9ème art, et plus particulièrement aux comics, mais qui s’avère tout de même prenant, de par son réalisme et l’attachement certain aux personnages principaux. Ce sentiment est accentué par son graphisme où l’on peut reconnaître parfois des visages familier. Un graphic novel du label comics des “Humanos” qui nous donne envie d’en lire d’autres très vite!
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