The Cape 1969
Point(s) fort(s) :
Couleurs qui sonnent justes.
Point(s) faible(s) :
Dessins moins inspirés que sur le titre principal.
Une cape vietcong ? Re-cape ou re-pas-cape ? The Cape 1969 est le spin-off prequel de The Cape basé sur une nouvelle de Joe Hill. Comme pour le titre principal, on retrouve la même équipe créative avec Jason Ciaramella au scénario et Zach Howard aux dessins. Donc, plus de mauvaise surprise, on s’est déjà fait […]
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Editeur : Hi Comics
Une cape vietcong ?
Re-cape ou re-pas-cape ?
The Cape 1969 est le spin-off prequel de The Cape basé sur une nouvelle de Joe Hill. Comme pour le titre principal, on retrouve la même équipe créative avec Jason Ciaramella au scénario et Zach Howard aux dessins.
Donc, plus de mauvaise surprise, on s’est déjà fait avoir une fois. A savoir que je ne suis pas vraiment du même avis que Chti sur le premier tome. J’ai lu The Cape en 2013 en VF chez Milady, et à l’époque je m’étais pris une énorme claque. Vous allez me dire que sur 9 ans ça pourrait changer…ke né ni ! Je l’ai relu avant ce 1969 et la magie a opéré une nouvelle fois. Est-ce le cas pour ce spin-off ?
Capitaine pas colonel
Capitaine Gordon Chase, pilote d’évacuation médicale pour l’armée américaine lors de la guerre du Vietnam, voit son hélicoptère se faire détruire en plein territoire ennemi. Son équipe ne va pas faire long feu, et il va vite se faire attraper par les vietcongs. On va suivre son emprisonnement et bien évidemment comment il va récupérer les pouvoirs de la cape. Je dirais même qu’on va mieux comprendre la malédiction, l’emprise ainsi que la corruption qu’Eric a connu dans The Cape.
Le lien avec les deux fils du capitaine va être aussi très bien amené durant le récit. La femme du colonel recevra des nouvelles du front à chaque début de chapitre. Quatre chapitres bien rapide plus tard, la cape est prête à voler.
La recette
Comme pour le titre principal, on peut dire que la recette est respectée. Rapidité du récit (trop ?), nervosité, gore et zéro état d’âme. Forcément, être au Vietnam facilite les deux derniers points. Le récit se tient bien mais est d’une simplicité et d’une facilité scénaristique qui en refroidiront plus d’un. Oui, la sorcellerie ce n’est jamais très blanc sauf quand on est un petit anglais avec un éclair sur le front. Le point fort vient de l’influence du sortilège, nous montrant qu’un médecin qui est là pour soigner et sauver ne sera plus là que pour se venger en tuant. Et donc, comme je le mentionnais plus haut, grâce à cette histoire on comprend mieux le premier one shot. Eric va plonger dans la noirceur mais son daron sera passé par là avant lui. Le pouvoir de voler est-il si grisant ? Peut-on survivre au maléfice ?
Vive le napalm
Bon là on part sur ce qui ne va pas. A contrario en ce qui concerne le dessin, The Cape faisait vraiment le taf. Noirceur oblige, Nelson Daniel à la couleur avait compris les enjeux et la descente aux enfers de l’anti-héros. Pas de soucis pour lui, il a capté la chaleur du pays et sa moiteur.
Les dessins par contre ne sont pas restés au niveau. Ce n’est pas aussi carré. Les visages, parfois, sont même assez moches. Les détails s’envolent en fumée. Seules les giclées de sang sont éclatantes. Il y a des chouettes plans mais vous ne ferez jamais : Wow ! Le storytelling tient la route. On verrait bien ça en image tellement ça à l’air d’être préparé pour le petit écran. Mais un film de 1h30 grand max et c’est plié.
Qu’est-ce que c’est facile. Une fois qu’on sait comment la magie opère (et encore Space Jam ça marche une fois) bin, on sait ce qui va se passer (pour ceux qui ont lu The Cape hein). Il y a des comics comme ça, vous enlevez votre cerveau 30 minutes et après vous refermez le bouquin. The Cape 1969 fait partie de ceux-là. Zéro enjeux, zéro attaches. J’aurais tellement aimé que ce récit soit incorporé au titre original en mode flashback. Toujours facile aussi de le dire après coup. The Cape 1969 s’adresse donc à ceux qui ont grave kiffé The Cape et qui voulait savoir d’où venait les pouvoir de cette f***ing cape. Pour les autres…vous êtes historien et vous préparez une thèse sur la guerre du Vietnam ? Feu sur vous !
Prequel d’un super (sans super) one shot qui met une grosse claque . Mais au final, The Cape 1969 réutilise la même recette sans la même saveur. C’est pourtant nerveux et crade mais sans véritables fond et avec une forme moins inspirée. Titre qui va s’adresser aux complétistes, aux fans de Joe Hill? et aux fans du Vietnam. Message à ces derniers, lisez du Punisher…mais je crois que c’est déjà fait.
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