The Punisher Tome 1 : le roi des tueurs
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Le Punisher nouveau est arrivé! Avec le Punisher : le roi des tueurs, préparez-vous à un départ fracassant avec le retour de Jason Aaron au scénario. Accompagné par les dessinateurs Jesus Saiz et Paul Azacetta, Aaron apporte une nouvelle vision explosive sur ce personnage emblématique. Mais est-ce une véritable évolution du personnage ou un simple […]
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Editeur : Panini Comics
Le Punisher nouveau est arrivé!
Avec le Punisher : le roi des tueurs, préparez-vous à un départ fracassant avec le retour de Jason Aaron au scénario. Accompagné par les dessinateurs Jesus Saiz et Paul Azacetta, Aaron apporte une nouvelle vision explosive sur ce personnage emblématique. Mais est-ce une véritable évolution du personnage ou un simple retcon pour éloigner les fans de Frank Castle? Vous savez, ceux qui brandissent son symbole en étendard d’une justice expéditive? Découvrez-le dans notre critique pleine de testostérone de Punisher tome 1 : le Roi des tueurs, édité chez Panini Comics.
Attention : cet article contient des spoilers.
Un démarrage inattendu…
Attachez vos ceintures, les enfers vont se déchaîner dans ce premier volume de la nouvelle série de Punisher. Frank Castle, notre justicier vengeur, est désormais aux commandes de La Main, il a un nouveau logo et il est prêt à tout pour éliminer les factions criminelles les plus dangereuses. Il se frotte à l’Hydra, mais aussi aux sbires d’Arès, le dieu de la guerre en personne. Mais comment Castle a-t-il pu prendre le commandement de l’ennemi juré de Daredevil ? Pourquoi Arès s’intéresse-t-il de si près à notre justicier? Vous devrez lire ce tome pour le découvrir, tout en plongeant dans l’enfance de Frank Castle, dans ses peurs et dans sa rage dévorante.
Le Punisher selon Jason Aaron
Jason Aaron, l’auteur de renom, est connu pour sa brutalité dans ses histoires, notamment sur Scalped et Punisher Max. Il nous livre une histoire d’une violence inouïe dans ce nouveau relaunch du Punisher. Il plonge dans l’enfance de Frank Castle pour expliquer sa soif de vengeance et de brutalité. Contrairement aux critiques outre-Atlantique qui le considèrent comme un simple psychopathe, Aaron présente Castle comme un anti-héros victime de son environnement. Il ne trouve sa place qu’à travers sa vision de la justice impitoyable.
Il montre comment Castle, doté d’une capacité innée à détruire et tuer, attire l’attention de La Main dès son plus jeune âge, avant de finalement rejoindre l’organisation grâce à une proposition qu’il ne peut pas refuser. Ce choix permet également de mieux comprendre le nouveau logo du Punisher, qui devient une évidence quand sait qui il sert réellement. En rejoignant La Main, Castle ne devient pas un meurtrier psychopathe. Il garde une certaine morale en ciblant des criminels qui ont tous mérité son courroux selon lui. Pour l’instant, La Main ne semble pas avoir une emprise totale sur le roi des tueurs.
2 salles 2 ambiances
Le Punisher : le roi des tueurs, vous offre un double spectacle visuel grâce à deux styles graphiques très différents. D’un côté, Paul Azacetta s’occupe de mettre en images l’enfance de Frank Castle. Avec un trait épais et sale qui renforce le côté pessimiste, solitaire et violent de cette période. De l’autre côté, Jesus Saiz, qui a déjà travaillé avec Aaron sur King Size Conan, a un style plus réaliste et épique. Proche de celui d’Esad Ribic, il met en valeur la violence des affrontements mais aussi les expressions des différents protagonistes.
Mais le véritable coup de maître, c’est le travail incroyable de Dave Stewart sur les couleurs qui a su renforcer l’aspect glauque des dessins de Azacetta tout en adoucissant ceux de Saiz, donnant une identité précise et une puissance évocatrice selon l’époque abordée. Il est sans aucun doute le meilleur coloriste en activité.
C’est super, mais…
J’ai adoré ce titre. C’est bien écrit, les retcons sont crédibles et les dessins sont d’une qualité exceptionnelle, sans parler de la colorisation incroyable. J’ai adoré retrouver le Punisher dans cette nouvelle version, dont les quelques retcons ne font qu’ajouter de la profondeur au personnage et de la crédibilité au récit. Malheureusement, Panini risque de décourager certains lecteurs avec un tarif un poil élevé de 19€ pour 4 épisodes. Ils auraient pu inclure le one-shot “Punisher Blitz” qui, en plus d’apporter certaines choses au récit, aurait permis de mieux faire passer la pilule auprès des lecteurs.
Ainsi, vous l’avez compris, les critiques à l’encontre de ce titre sont infondées. Jason Aaron a réussi à réinventer le personnage du Punisher dans ce tome 1 de sa nouvelle série où il devient Le Roi des Tueurs. Il nous offre ce qui semble être la meilleure version depuis celle de Garth Ennis. Aidé par des artistes talentueux, il nous propose un récit sombre et violent qui plaira aux fans du personnage ainsi qu’aux néophytes, à condition que le prix élevé de 19€ pour 4 épisodes ne vous rebute pas.
Ils ont kiffé :
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