The Unnamed Junkyard Joe
Point(s) fort(s) :
Les dessins de Gary Frank/
Les couleurs de Brad Anderson.
Point(s) faible(s) :
Morrie Davis est l’auteur du comic strip Joe La Ferraille. Son héros est inspiré de ses souvenirs douloureux de la guerre du Vietnam où il a rencontré Joe le Robot. Alors qu’il prend une retraite bien méritée, Morrie Davis reçoit une visite inattendue. Joe est sur le pas de la porte.
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Editeur : Urban Comics
Robotman !
Avec The Unnamed : Junkyard Joe, Geoff Johns et Gary Frank ajoutent une nouvelle couche à leur univers indépendant et leur Amérique alternative. Après le très bon Geiger et son univers post-apo, place à un récit plus intimiste et de qualité supérieure.
Voyage au bout de l’enfer
Dans Geiger, Junkyard Joe était présenté comme un robot-tueur. Le portrait est très différent dans cet album. Le premier chapitre se déroule en 1972 au Vietnam. Il met en avant la camaraderie d’une escouade militaire, ainsi que les tragédies et l’horreur de la guerre. Morrie « Gadoue » Davis est marqué par la guerre et sa rencontre avec Joe. Il doit taire cette rencontre pour éviter de finir à l’asile. Tel un exutoire, il devient dessinateur de comic strip où il met en scène Joe La Ferraille.
Après cette entrée en matière remplie d’action, l’histoire effectue un saut dans le temps et arrive de nos jours. Geoff Johns en profite pour livrer un récit intimiste avec pour thème le deuil. Les personnages principaux, Morrie Davis et ses nouveaux voisins, les Munn, ont tous perdu un être cher récemment. Johns décrit, avec beaucoup de pudeur, différentes façons de faire son deuil.
Joe La Ferraille
Vous vous en doutez, Junkyard Joe va revenir dans le récit. Et à travers le robot, Johns s’intéresse au stress post-traumatique des soldats. Il rend un vibrant hommage aux soldats.
L’écriture des personnages est très réussie. Néanmoins, le scénario a un défaut. La fin est trop facile. Elle est pleine de bons sentiments, mais la résolution est rapide. Et l’adversité est faible.
Gary Frank et Brad Anderson se chargent respectivement des dessins et de la couleur. C’est irréprochable. Les dessins sont très réalistes et détaillés. Les visages d’une expressivité également réaliste.
Il est important de noter que si le titre s’inscrit dans un univers plus vaste, c’est un récit complet qui se lit indépendamment sans problème. Il n’est pas utile d’avoir lu Geiger avant.
The Unnamed : Junkyard Joe est un récit intimiste sur des personnages qui n’ont pas été épargnés par les aléas de la vie. L’écriture de Johns est fine, la partie graphique de Frank et Anderson irréprochable. Junkyard Joe est une grande réussite.
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